Entre mesures parisiennes sur la circulation alternée, flashs météo devenus de véritables cours sur les particules fines, vous n'avez pas pu échapper à la discussion du début de semaine sur la pollution en général, et le risque de santé publique induit en pointillés.
Si la situation s'est largement améliorée en l'espace de quelques jours, on reste vigilant et la qualité de l'air demeure mauvaise dans certains endroits. Les Hautes-Pyrénées ? Présentes au bal des mauvais élèves. Avec ce bulletin lapidaire émis par l'Observatoire de l'air en Midi-Pyrénées, émis lundi dernier en fin d'après-midi : « L'épisode de pollution de l'air par les particules en suspension inférieures à 10 microns est maintenu au niveau du seuil d'information en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées ». Même si une nette amélioration était remarquée dès mardi. Merci le vent, qui rend l'air plus respirable. Ouf, c'est le cas de le dire.
Mais aussitôt, une autre alerte sanitaire a été lancée, qui n'a rien à voir avec la météo, mais plutôt avec la pratique actuelle et intense de l'écobuage. En effet, un pédiatre lourdais a tiré la sonnette d'alarme, remarquant une sérieuse augmentation des crises d'asthme et des trachéites spasmodiques sur ses patients les plus jeunes ressentant directement les effets de cette pratique montagnarde.
Après avoir alerté le CRPGE (Centre de ressources sur le pastoralisme et la gestion de l'espace), il s'est tourné vers la Préfecture afin de les prévenir de ce souci de santé publique, car il s'agit de l'administration compétente pour l'application de l'article R422-91 du Code de l'Environnement.
Assurément, en ces temps d'air irrespirable, on repense au sketch du regretté Fernand Raynaud : "Dis tonton, pourquoi tu tousses ?"
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