Trois compagnies de danses viendront se produire au cours de cette nouvelle édition. Ce soir, à partir de 21h, la troupe Bilaka vous donne rendez-vous sur les hauteurs des montagnes de Soule pour entrer en communion avec la nature, avec le monde sauvage, conformément aux « basaide », des pratiques ancestrales souletines qui traduisent l’émerveillement et l’humilité de l’homme devant l’immensité de la nature.
Le samedi, le Malandain Ballet Biarritz présentera d’abord deux œuvres originales : Silhouette I et Mozart à 2, pour ensuite laisser la place au Kukai dantza et son spectacle « Erritu », un voyage vital qui passe par des rites de passage individuels et collectifs à travers les différents états de vie en relation avec la nature et la communauté.
Si des compagnies de danses font partie de la programmation, les concerts et spectacles en tous genres représentent l’ADN de ce festival. La programmation du jour est d’ailleurs assez chargée, avec notamment la plus grande chanteuse souletine de sa génération, Maddi Oihenart, qui organise un concert à 18h à l’église d’Ixtassou. Interprétant les chants transmis par ses ancêtres, elle n’a de cesse que d’inventer des chants nouveaux, notamment autour des poésies d’Itxaro Borda.
Autre rendez-vous majeur du festival, Beñat Achiary (l’un des directeur artistique d’Errobiko Festibala) proposera une œuvre originale intitulée « Tambours de la mémoire au temps des cerises » (à 19h). Ce spectacle réunira différents artistes aux identités fortes autour des textes de la poétesse Itxaro Borda. Seront ainsi invités Beñat Achiary, au chant enraciné et libre, Joseba Irazoki, guitariste et chanteur, infatigable explorateur de sons, Oihan Oliarj-Ines, bassiste avide d’expériences nouvelles, et Julen Achiary, batteur au grand souffle, chanteur magnifique.
Errobiko Festibala propose un panel d’expressions artistiques très large. Cette année, le groupe Kimu Berria (à 21h) présentera un concert autour de l’évolution de la Txalaparta. Sergio Lamuedra et Txomin Dhers utilisent les bois, les pierres, les silestones et le fer comme sources sonores pour leurs inventions rythmiques.
La Old School Funky Family sera également de la partie (à 21h). Avec une rythmique implacable (sousaphone, batterie, guitare, claviers) et un quartet de saxophones de haute voltige (soprano, alto, ténor, baryton), les influences d’artistes de l’octet instrumental sont nombreuses : Maceo Parker, Roy Hargrove, Vulfpeck (funk), ou encore Fela Kuti (afro-beat). Le groupe mélange les styles et bouscule les genres avec originalité.
Le samedi 24 juillet, deux autres concerts sont programmés. Rendez-vous à 18h à l'église d’Ixtassou pour écouter Pedro Soler et Beñat Achiary. Depuis ses 20 ans, le guitariste Pedro Soler accompagne les plus grands noms du Flamenco. Avec le chanteur basque Beñat Achiary, il donne des récitals d’une incroyable tendresse.
À l’instar de la compagnie Bilaka, Haratago (Julen Achiary, Jordi Cassagne, Nicolas Nageotte et Bastien Fontanille) s’inspire des chants souletins ancestraux que sont les Basa Ahaide dans un concert incroyablement puissant.
Enfin, dimanche 25 juillet vous pourrez participer à une balade artistique aux Penas de Itsusi, ce lieu magique où nichent les vautours. Les artistes du festival et tous ceux qui veulent participer improviseront des moments de rêverie collective…
Vendredi et Samedi, retrouvez à 23h30 le « Live cinema » de Petites Planètes, un projet porté par Mathieu “Moon” Saura et Priscilla Telmon. Il s’agit d’une performance unique mêlant cinéma monté en direct, musique live, et collaborations artistiques variées selon les lieux de représentation questionnant notre rapport contemporain au sacré et à l’invention de nouvelles cérémonies.
Pass 3 jours : 55 euros
Pass à la journée : 23 euros.
Billetterie et programme complet sur le site internet d’Errobiko Festibala à Itxassou
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