Dans la foulée de la matinée organisée au domaine Agerria de Mauléon, le rapport d’activité 2018 a confirmé que l’UIMM a beaucoup agi pour le territoire, mais qu’il y a encore du pain sur la planche pour renforcer l’attractivité de son industrie.
Lors de la toute récente assemblée générale de l’UIMM Adour Atlantique, à laquelle ont assisté une centaine de chefs d’entreprises et de partenaires, les discussions ont naturellement beaucoup tourné autour de la question-clé du recrutement sur le bassin de l’Adour, « avec près de 9.000 besoins émis » dans l’industrie. Un chiffre important, alors même que les quelque 2.355 entreprises du secteur qui y sont localisées emploient sur place près de 39.500 salariés, lesquels travaillent pour moitié dans la filière métallurgique (772 entreprises et 19.500 salariés)…
Comme annoncé, Philippe Bernat-Salles a été de la partie pour animer une table ronde sportive sur la cohésion au service de la performance, tandis que l’évènement avait lieu en présence d’Hubert Mongon, délégué général de l’UIMM.
L’Union d’ici sur tous les fronts en 2018…
D’autres données intéressantes ont été fournies pour l’occasion, démontrant que le tissu industriel local, à 90% composé d’entreprises de moins de 50 salariés, a plus que jamais besoin d’être soutenu et appuyé dans ses délicates démarches de recrutement et de formation, et pour cela dans sa quête de reconnaissance.
Là-dessus, l’UIMM Adour Atlantique n’a pas chômé en 2018 et en prélude à « l’année de l’industrie » en cours. Son rendez-vous et la diffusion de son rapport annuel ont plus généralement permis de faire le point sur sa triple action de représentation et d’animation syndicales, de soutien à la compétitivité des entreprises et de développement de l’attractivité du territoire.
Sur le premier de ces 3 chantiers, on notera (entre autres) d’un côté que « pas moins de 563 dirigeants, managers, DRH et responsables HSE » ont participé à au moins une des 12 réunions qui leur étaient dédiées l’an dernier, et de l’autre que deux accords avaient été signés il y a tout juste un an avec les syndicats sur des minimas salariaux territoriaux.
Sur le volet du soutien aux entreprises, on remarque d’abord que via le dispositif OPTIM’Indus, 61 entreprises ont été accompagnées et 48 projets innovants soutenus, et ensuite que le nombre de projets menés en lien avec le centre de ressources et de transfert de technologies Metallicadour a nettement progressé (42, contre 22 en 2017).
L’attractivité, encore et toujours…
Enfin, concernant le chantier-clé de l’attractivité, nerf de la guerre, ont été formés l’an dernier 514 apprentis (via 294 entreprises, avec un taux d’insertion à 6 mois de 86%), 2.513 salariés et 261 demandeurs d’emploi. Près de 4.000 personnes ont été sensibilisées dans le cadre d’actions de promotion (interventions scolaires, portes ouvertes ou autres). Enfin, se sont tenues l’an dernier la 5ème édition du salon Aéroadour… et la première de l’Anglet Aéro Atlantic, forum des métiers de l’aéronautique, une autre nouveauté qui a réuni 26 exposants et 850 visiteurs.
Le bilan est donc riche pour 2018, et il devrait l’être encore davantage pour 2019, avec notamment la création d’une dynamique autour du dispositif des « Territoires d’industrie ». Mais comme le résume Ary Plagnol, président de l’UIMM Adour Atlantique, dans la lucide introduction de son rapport annuel, « notre industrie, malgré tous les efforts qui ont été faits, manque encore d’attractivité ». Il y a bien sûr de quoi se réjouir, mais encore du pain sur la planche…
Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici
Pour consulter le rapport annuel de l’UIMM Adour Atlantique – cliquez ici
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