Souvenez-vous de la chanson : "On n'a pas tous les jours vingt ans..." C'est une rengaine qui doit tourner dans tous les esprits du côté de Itxassou, au moment d'entamer le 20ème anniversaire du génial festival Errobiko.
20 urte ! 20 ans ! Alors le Errobiko Festibala met les petits spectacles dans les grands et vous a concocté une édition 2015, entre création, concerts, stages, spectacles et expositions, dont vous nous donnerez des nouvelles.
Ca démarre dès ce jeudi 23 juillet et jusqu'à dimanche (26 juillet donc), ça n'arrête pas...
Ce jeudi donc, on démarre fort avec à 17 heures, à Sanoki, la conférence spectacle sur le thème hautement d'actualité : "La création artistique "produit de haute nécessité"... La culture en temps de crise est-elle un produit de consommation, une denrée périssable... ou le souffle profond qui nous unit ?"
On aurait aimé que Flore Pellerin soit dans les parages... Si elle n'est pas là, tant pis pour elle, on la remplacera par Raoul Sangla (cinéaste, homme de télévision, journaliste), René Trusses (inventeur du Mai du Livre à Tarbes), Camel Zekri (guitariste, oudiste, leader du Diwan de Biskra, entre autres talents), Juan Cruz Igerabide (de la chaire Mikel Laboa de l'Universié du Pays basque à Saint-Sébastien, poète), les membres de la revue Hau, et Beñat Achiary (chanteur, directeur artistique d'Errobiko Festibala à Itsasu et des Ethiopiques à Bayonne), ou Alain Larribet (percu, chant).
À 19 heures, on inaugurera le festival et l'exposition de Juan Luis Goenaga. Le temps d'un repas à Atharri et à 21h30, premier spectacle de ce vingtième anniversaire avec les Chants de la Source, et les voix sublimes de Maddi Oihenart et Julen Achiary, accompagnés de la vielle à roue de Bastien Fontanille.
Puis du flamenco avec Niño de Elche (voix), Raul Cantizano (guitare) et la danseuse emblématique Chloé Brulé. Tandis que "San Salvador", le choeur de la Corrèze ardente vous promet un bal à la voix enflammée !
Vendredi 24 juillet, rebelote, on continue notre débat sur la création artistique mais à 10 heures, à Elizaldia, en présence de Camel Zekri, Yan Beigbeder (du festival "A voix haute" de Bagnères de Bigorre, et de l'association "Einstein on the beach"), Juan Gorostidi (écrivain, journaliste, professeur de Tai-Chi à Saint-Sébastien), Ibai Etxezarraga (association Tximini de Bilbao), Beñat Achiary et Alain Larribet. Puis le repas à 13 heures, et à 14 heures, le Kafe Zabalik, itinérances de lieux dits.
À 15 heures, Promenons-nous dans les bois, balades musicales avec les enfants sur les collines. 17 heures et "Au pré des artistes" tandis qu'à 21h30, débutera la soirée "Le souffle continue", avec d'abord Didier Lasserre (batterie) et Beñat Achiary (voix), puis the Emile Parisien Quartet, avant de partir vers le Brésil grâce au Forro Da Lua, musiques et danses du Nord-est brésilien.
Le samedi 25 juillet, vous en avez pris désormais l'habitude, on poursuit la conférence spectacle, en compagnie de Camel Zekri, Paxkal Indo (musicien, éditeur, président de Seaska et membre fondateur du festival Errobiko), Hau (nouvelle revue en Pays basque) et Juan Gorostidi.
Cela pour le matin, 10 heures, parce qu'ensuite, repas à Elizaldia, repli possible à Atharri, toujours l'itinérance des lieux-dits, toujours "Au près des artistes", mais le soir après l'apéro et le repas à Atharri, place à la soirée "Les tambours de la mémoire". Avec de la guimbarde en compagnie de Neptune Chapotin ou la mémoire des peuples nomades de Sibérie, Mongolie et plus largement d'Asie, puis Hari Zulozaileak, ou les mineurs de Biscaye et des musiciens qui improvisent avec eux.
Viendra ensuite l'ensemble Coetus, chants et percussions, danses des Asturies, de Castille et d'Andalousie, puis un final explosif à l'extérieur avec Suapartak, entre feux et txalaparta.
Voici déjà le dimanche 26 juillet que l'on débutera par une marche poétique, et un final de festival sur Arranomendi, entre concerts, danse, théâtre et pique-nique (prévoir tenue de randonnée, chaussures de marche, pique-nique et eau...)
On n'a pas tous les jours vingt ans ? Dommage, à considérer comment Errobiko fête les siens !
Informations sur le site Internet du festival
Emile Parisien Quartet
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