Comme chaque année, l’ouverture des fêtes (chupinazo) s'est déroulée le 6 juillet à midi. Des milliers de festayres étaient déjà massés devant la Mairie de Pampelune pour ce coup d’envoi sous des flots de sangria.
La San Fermín se prolonge jusqu'au 14 juillet et l’affiche 2015 signe le retour du célèbre personnage navarrais, Caravinagre (littéralement « tête vinaigre »). Pampelune verra déferler 3,5 millions de festayres venus du monde entier, attirés par la fête mais aussi par les spectaculaires encierros.
Ce qu’il faut savoir…
La San Fermín, c’est tout un passé (remontant à 1600) avec des gigantes, cabezudos, kilikis, zaldikos et porteadores. Et parmi les kilikis, il y eut « Patatá », « Napoléon », « Caravinagre » et « Berrugón » et même « Ribero ». Caravinagre et Berrugón ont été créés dans les ateliers Porta-Coeli de Valence en 1941. Et même si au départ ce n’était pas le cas, dans le temps Caravinagre s’est imposé comme LE kiliki préféré de la San Fermín. Le retour de Caravinagre sur l’affiche de la feria est tout un symbole.
« Uno de enero, dos de febrero, tres de marzo », on connaît le refrain qui mène au « 7 de julio San Fermín » (le lendemain du chupinazo), date du début de la plus célèbre feria au monde tant vantée par Hemingway et tant fréquentée par de joyeux drilles de tous les pays, qui se rendent dans la capitale de la Navarre pour y faire la fête.
La San Fermín, c’est donc la fête, partout dans la ville. Dans les bodegas, dans les peñas, dans les rues, sur les places ; une foule toute de rouge et de blanc vêtue qui s’enivre de bruit, de danse, de musique, de vin, jusqu’au bout de la nuit.
A noter aussi, deux rendez-vous quotidiens très courus : le défilé quotidien des Géants, à 9h30 juste après l’encierro, et les feux d’artifice à la Citadelle, tous les soirs à 23h.
Pour beaucoup, l’encierro matinal clôture une nuit de fête. A 8h pétante, ils sont 3.000 à courir dans les rues de la vieille ville devant ou à côté de toros de 600 kilos, au risque de recevoir un coup de corne, ou de chuter lourdement, avec des séquelles parfois irréversibles.
Parmi eux, on remarque rapidement les « spécialistes » qui s’entraînent longuement pour préparer cet exercice périlleux, mais également beaucoup, beaucoup d’inconscients.
Aux fenêtres, derrières les palissades et dans les arènes, ce sont des centaines de milliers de personnes qui assistent à ces encierros mythiques retransmis par des télévisions du monde entier.
Les cartels de San Fermín
Samedi 11 juillet - Francisco Marco, Paulita et Paco Ureña face aux toros de Escolar.
Dimanche 12 juillet - Eugenio de Mora, Antonio Nazaré et Juan del Álamo face aux toros du Comte de la Maza.
Lundi 13 juillet - Juan José Padilla, El Juli et Miguel Ángel Perera face aux toros de Garcigrande.
Mardi 14 juillet - Manuel Escribano, Luis Bolívar et Salvador Cortés face aux toros de Miura.
Informations sur le site de la San Fermin
https://youtu.be/YBY0tAVKzGo
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