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Coup de cœurMood-Eh, avis aux femmes, ici on vit ses rêves !

A Biarritz, Maria-François Echevarria révolutionne la mode. Elle pense emploi des femmes de plus de 45 ans, personnalisation des créations, production locale, mode décalée….
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Il suffit de se plonger dans l’excellent ouvrage signé Nathalie Beau de Loménie, Biarritz et la mode (cliquez ici), pour savoir que la belle biarrote aime les femmes, les femmes chics, et les tendances.

Il suffit de se plonger dans l’excellent ouvrage signé Nathalie Beau de Loménie, Biarritz et la mode (cliquez ici), pour savoir que la belle biarrote aime les femmes, les femmes chics, et les tendances.

Pas un hasard d’ailleurs si Maria-François Echevarria et la belle Nathalie sont super copines. Au début, pourtant, on a poussé un soupir un peu las : encore de la mode, encore Biarritz ? Encore cette vision toujours un peu amoindrie de la femme. Bla, bla, bla, Coco Chanel, tout ça, penser à appeler Nathalie, l’Hôtel du Palais en fond visuel, reparler de l’impératrice… Oh stop.

Ici, c’est pas la même. D’abord, priorité est donnée, au moment d’embaucher, aux femmes de plus de 45 ans, les oubliées de l’emploi, les oubliées d’un monde de jeunisme, d’une société ingrate et réfractaire aux rides et témoins de sagesse.

Le reste est venu quand on a « flashé » sur cette jupe en tweed beige rose, et que le site nous a aussitôt proposé une autre longueur, une autre couleur, un autre tissu, et toute la possibilité de personnaliser notre achat. Ça oui, bigre, que c’est nouveau !

D’un coup d’un seul, on s’est senties modistes à notre tour, ou plutôt moodistes. Plutôt une manche ange, plutôt ballon, du satin, du velours, c’était à nous de décider et ça nous mettait des étoiles créatives dans les yeux. On s’imaginait déjà en train de frimer devant les coopines bluffées, pardon les copines, prenant un thé chez Miremont, et pérorant à tout-va : « Ouais en fait, c’est un modèle unique, je l’ai « presque » dessiné moi-même, le satin me va bien, c’est vrai… »

Et histoire de les achever, leur raconter le « concept » Mood-Eh : une mode décalée, personnalisée, une politique sociale humaine, produire localement. Oser vivre ses rêves !

Et si, grâce à Maria-François la mode n’était plus superficielle, mais engagée, décalée, éclectique, responsable ? Enfin une mode qui aime les femmes, pour de vrai ! Merci.

Informations sur le site internet

 

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