Abonnez-vous
    Publié le Mis à jour le

    Elliot Corcoran homme de vidéo

    A la Section, il fait parler les images et bientôt donnera l’analyse en live
    PL corcoran au Munster

    La Section Paloise, une entreprise d’excellence - Pour préparer sa montée dans l’élite, la Section s’est donné les moyens de ses ambitions. Cette saison, l’arrivée de Simon Mannix a permis de structurer en profondeur le travail du groupe. On sait moins que le coach avait emmené avec lui un de ses fidèles au Munster, Elliot Corcoran, analyste vidéo, spécialiste de la discipline.

    PresseLib’ est allé à la rencontre de cet Irlandais ravi de cette première saison, impressionné par la ferveur des Béarnais et qui compte bien poser ses valises durablement en Béarn.

    Rencontre…

    section paloise tarbesPresseLib’ - Comment avez-vous démarré le métier d’analyste vidéo ?

    Elliot Corcoran - J’ai commencé dans ce métier il y a 8 ans. Mes études m’ont conduit à m’intéresser aux analyses sportives, puis j’ai travaillé au centre de formation du Munster par le biais de mon professeur dans cette matière qui était aussi le directeur du centre. Ensuite, le club le Cork, ma ville d’origine, m’a recruté pour deux saisons. Quand le Munster a cherché un deuxième analyste, j’ai sauté sur cette occasion. Là, j’étais assistant pendant 5 ans avant que Simon Mannix ne me fasse cette proposition de venir à Pau comme responsable de ce secteur.

    SECTION CORCORANPresseLib’ - Comment travaillez-vous ?

    Elliot Corcoran - Je ne suis pas en première ligne avec les joueurs, mon rôle consiste à comprendre parfaitement les attentes des entraîneurs, car ensuite c’est à eux que je fournis les images et les statistiques qui doivent leur permettre de corriger ce qui doit l’être. Je suis là pour leur faire gagner du temps, leur simplifier la tâche. J’ai travaillé pendant deux ans avec Simon et je connais sa manière de fonctionner, ses attentes et cela m’est très utile. J’utilise les images filmées par la télévision mais également celle de notre propre dispositif de caméras. Ces images sont ensuite décortiquées grâce au logiciel Sports Code Elite. L’apport de la vidéo en particulier depuis l’arrivée du numérique, des caméras légères, des tablettes, permet de fournir des images directement après l’action.

    section paloise tarbesPresseLib’ - A quoi vous attendiez-vous en France ?

    Elliot Corcoran - Venant du Munster où tout le travail des joueurs est extrêmement structuré, je pensais que les joueurs d’un club français auraient eu plus de mal à prendre en compte ces outils tels que la vidéo ou les GPS (voir notre rencontre avec Christophe Savio), mais finalement ils se montrent demandeurs.

    PresseLib’ - Des changements importants pour le Top 14 ?

    Elliot Corcoran - La saison prochaine nous franchissons un palier. J’aurais à mes côtés un deuxième analyste, Paddy Sullivan lui aussi en provenance du Munster. Cela va nous permettre de pousser encore plus loin en détail nos analyses. Nous aurons 4 angles de caméra au lieu de deux actuellement. Cela s’accompagne d’un dispositif d’ordinateurs portables connectés en temps réel, avec des images que les coachs auront à leur disposition à tout moment au bord du terrain, mais également dans les vestiaires, pendant la mi-temps. On introduit l’analyse en live en plus de l’analyse d’après match. Cette analyse en direct vaut aussi pour les entraînements et permet de corriger sur le moment plutôt que deux jours après.

    TOUS SECTION**PresseLib’ - Etes-vous heureux à Pau ?

    Elliot Corcoran - J’ai déménagé un mois seulement après mon mariage, mais je ne regrette pas ce choix. Ma femme et moi sommes très heureux ici, nous sommes de jeunes parents depuis 3 mois. La région est super, nous aimons aller à Saint Sébastien, nous avons envie de découvrir Bordeaux, d’aller à la Rochelle.

    PresseLib’ - Qu’avez-vous ressenti ces dernières semaines ?

    Elliot Corcoran - Moi et Simon avions assisté à la demi-finale contre La Rochelle et j’avais pu ressentir la passion qui se dégageait des rangs des supporters palois. Mais les deux derniers mois ici ont été très intenses avec une atmosphère vraiment incroyable. Quand j’étais au Munster, personne ne m’arrêtait dans la rue. A Pau, il m’est déjà arrivé qu’on me remercie au coin d’un trottoir. Bon c’est vrai, j’étais avec Simon, mais quand même, ça fait très plaisir.

    Commentaires


    Réagissez à cet article

    Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire