A l'instar des biocarburants, de plus en plus présents dans notre quotidien, les agromatériaux sont appelés à un avenir majeur. Ils sont, comme leur nom l'indique, composés de déchets issus de l'agriculture, et sont par conséquent renouvelables. L’objectif du projet Agromat est de promouvoir le développement de nouveaux matériaux d'origine 100% naturelle, biodégradables et éco-compatibles.
Parmi les agromatériaux étudiés par le laboratoire, deux sont à des stades particulièrement avancés : des bétons, et des barquettes alimentaires.
Dans le cadre de ses études, l'un des pensionnaires de la halle Agromat s'est penché sur les différentes matières qui pouvaient produire des agrobétons. Il a décidé de tester la meilleure matière végétale possible entre la paille, le chanvre, le lin et le tournesol. Chacune des ressources étant des déchets agricoles.
En effet, lors de leurs récoltes, les agriculteurs n'exploitent pas l'intégralité des plantes. Ainsi, la tige et la moelle du tournesol sont laissées pour compte. Le développement de ces matériaux pourrait, en plus de faire du bien à l'environnement, développer un nouveau marché, qui serait bénéfique aux agriculteurs, puisqu'il serait synonyme d'une nouvelle source de revenus.
L'autre axe majeur de la recherche d'Agromat, ce sont les emballages alimentaires, toujours constitués d'agromatériaux. Les professionnels de la restauration devant se munir, obligatoirement, d'emballages agroalimentaires biodégradables d'ici 2030, le laboratoire s’est mis à l'oeuvre pour trouver des solutions.
Fabriqués principalement à partir de pétrole et d'autres ressources fossiles, ces « agro-emballages » peuvent apporter une immense avancée : l'impact sur l'environnement serait très nettement réduit, et l'exploitation des ressources fossiles diminuée.
Les travaux d'Agromat ont notamment pu mettre en lumière la société Végéplast, qui conçoit des capsules de café biodégradables, et le travail sur le remplacement de molécules animales dans les produits cosmétiques.
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