On retrouve aussi des figures locales qui ont marqué l’histoire de leur discipline : l’Orthézien Pierre Bernet, le Jurançonnais Jean-Claude Muguet, le Palois Alain Sans ou encore Bernard Guyot, le seul français vainqueur de la Course cycliste de la paix.
Durant toute sa jeunesse, Alain Laplace a été bercé par la radio et la voix des commentateurs sportifs. Grand amateur de rugby, il traine souvent à la Croix-du-Prince pour assister aux matchs de la Section Paloise et il ne manque pour rien au monde le passage du Tour de France. Alain Laplace a aussi longtemps pratiqué l’athlétisme et a même cofondé le Tour pédestre du Béarn avec l’Association sportive municipale paloise (ASM).
Une fois à l'âge adulte, la radio est devenue une véritable passion pour le Jurançonnais, qui est désormais fonctionnaire territorial. Lorsque la Voix du Béarn, une radio associative locale, lui propose de réaliser des piges sur les compétitions d’athlétisme, Alain Laplace accepte. Au fil du temps, il prendra de plus en plus de responsabilité et deviendra le responsable sport. Il animera pendant 15 ans l’émission « Retro Sportivement », jusqu’en 2005.
Quels souvenirs marquants gardez-vous de cette période ?
Alain Laplace - Il y en a tellement ! Mais dans ce troisième tome de Retro Sportivement, je raconte l’interview réalisée pour les 30 ans de la mort de Guy Boniface. André, son frère, a accepté de venir témoigner. Pendant 1h30, nous avons remonté le temps pour raconter le parcours des frères, du Stade Montois à l’Equipe de France de rugby. J’en garde un très bon souvenir.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer de la radio à l'écriture d'un livre ?
A.L - La radio est éphémère, on ne gardait pas beaucoup de traces à mon époque. J’avais le sentiment qu’après la fin de mon émission, mon travail se perdait dans les limbes. J’avais envie de laisser une trace plus tangible : les livres le permettent. De plus, je commençais à prendre de l’âge et cette activité me demandais beaucoup de temps.
Avez-vous une méthode précise pour écrire ?
A.L - Je fais surtout appel à ma mémoire. Je sélectionne des évènements sportifs nationaux et locaux auxquels j’ai participé ou que j’ai regardés. Je consulte aussi régulièrement les archives départementales de Pau, pour vérifier ce que j’écris. C’est une façon pour moi de me rappeler mon enfance et mon adolescence. Mais je ne sais pas encore s’il y en aura un autre, car écrire me demande beaucoup de temps…
Propos recueillis par Noémie Besnard
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