Ç'aurait pu être la lutz, la vaqueta, l'esper, loberoi, ou même lo pesquit. Mais non, les voix ont parlé et c'est finalement la tinda qui sera la monnaie béarnaise. Tinda, car c'est le nom de la cloche attachée au cou des vaches, en patois local. Ou la petite cousine de l'Eusko, utilisé en Pays basque.
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Une façon de revendiquer la proximité et la culture locales, tout en favorisant les circuits courts. Bref un outil, au-delà de sa valeur monétaire qui sert le territoire et le revalorise. Il faudra toutefois attendre le printemps 2015 pour payer en tinda.
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Elle s'affichera sous la forme de six billets (1, 2, 5, 10, 20 ou 50 tindas). Sa valeur sera la même que celle de l'euro. Soit un euro = 1 tinda. Et ils sont déjà quarante à s'être déclarés preneurs, à savoir susceptibles d'accepter les paiements grâce à la monnaie béarnaise.
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Nul doute que d'ici 2015, leur flot grossira encore. Ils peuvent d'ailleurs se manifester sur le site internet www.demainenmain.org
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En attendant, il faut aussi dessiner les billets, et l'association De main en main a lancé un appel à illustration. Les scolaires y sont associés. Toutes les audaces sont permises. On se plaît déjà à imaginer Nouste boun rey Henry sur fonds de Pyrénées... Ou bien d'autres encore.
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Dommage qu'à PresseLib', on n'ait le coup de crayon ravageur que pour les mots, voilà une expérience qui nous aurait bien amusés. Mais promis, dès que les billets de la tinda seront édités, nous vous en reparlerons.
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