Depuis lundi, les canetons et oisons ont repris la route des exploitations. Ce qui remonte le moral des éleveurs plongés dans le vide sanitaire sensé éradiquer le virus de la grippe aviaire.
Mais pour autant la production ne reprendra pas de si tôt. Il faudra attendre mi-août pour pouvoir faire les premiers abattages et transformations à partir de palmipèdes des 18 départements du Sud-Ouest sous contrôle.
Ce qu’il faut savoir…
On estime le préjudice pour la filière à 270 millions d'euros, sans compter les coûts supplémentaires générés par les nouvelles normes et mesures de biosécurité qui pourraient doubler ce montant.
Quelles en seront les conséquences ? Difficile à dire pour une filière qui tient une place particulière et majeure dans la région avec un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et un excédent commercial de 58 millions.
Le défi qui reste à relever pour les éleveurs et les transformateurs de la région, est d’être prêt pour les fêtes de fin d’année qui se préparent plusieurs mois en amont. En espérant que le consommateur restera fidèle aux produits 100% Sud-Ouest, histoire d’encourager « leurs » agriculteurs et entreprises de la filière.
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