Technocité de Bayonne

C’est la sempiternelle question : le verre est-il à moitié vide, ou à moitié plein ? Car dans le cas qui nous intéresse, celui de la pépinière Technocité de Bayonne, on peut effectivement considérer sa situation selon que l’on soit pessimiste ou pas.

Etant par nature résolument optimiste, Press Lib’ se réjouit plutôt que, six mois après son lancement, elle compte déjà huit entreprises en son sein ; un lancement plutôt réussi.

Ce qu’il faut savoir…

Pourtant, rien n’était gagné d’avance, tant les critères d’admission étaient pointus : appartenir exclusivement aux domaines aéronautique, spatial, aux systèmes embarqués, à la robotique et aux matériaux composites.

Ce qui explique que, malgré le succès de la filière volante, il n’y ait pas foule, pour l’instant, au portillon, malgré des installations plutôt top : 2.300 m2 de bâtiment, dont 600 m2 d’ateliers, 700 m2 de bureaux, une salle de conférences de 100 places et des espaces mutualisés, salles de réunion, visioconférence, accueil, espace détente et restauration.

De quoi séduire les start-up par nature peu fortunées. Ce qui fut donc le cas pour huit d’entre elles, alors que le lieu peut en accueillir quinze. D’où le verre à moitié plein, bravo, je vois que vous suivez.

Quoique si on élargit le regard, on se rend vite compte que cet incubateur fait partie d’un vaste ensemble destiné à faire du Pays basque l’une des régions leaders en matière de technologie : le numérique est traité au centre Izarbel de Bidart, la glisse à Olatu Leku d’Anglet. Le tout sous l’impulsion d’Estia Entreprendre, le département de l’école d’ingénieurs Estia, dédié à l’accueil et à l’accompagnement des entrepreneurs et des jeunes entreprises à vocation technologique.

Avec Technocité Bayonne, le but n’est pas encore atteint, mais on dénombre déjà une vingtaine d’emplois, en complément des 260 salariés des 16 sociétés du pôle de compétitivité. Après six mois d’activité, comme l’aurait dit feu Garcimore : « Pas mal ! »