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1500 COUPS DE POUCEÀ Arengosse, on fabrique du sucre et du sel aromatisé français et naturel

C'est au mois d'octobre dernier que Yaya Sucres et Sels voit le jour. Entre chez elle et le restaurant de son mari Grégory, Audrey Hocquaux associe du sucre et du sel français à des légumes, herbes et autres fleurs de sa propre production...
Des pots de sels aromatisés par Yaya Sucres et Sels.Photo : Laure Dubos Photographe.
C'est à la suite d'une remise en question professionnelle que le projet Yaya Sucres et Sels a vu le jour. Une activité qu'Audrey Hocquaux voulait proche de ses valeurs et de ses convictions.

De ses propres dires, Audrey Hocquaux a toujours été une grande passionnée par les plantes. Un amour qui s'est présenté comme une opportunité professionnelle quand son activité de vendeuse ne lui correspondait plus. « Pendant des vacances à l'Île de Ré, j'ai vu une dame qui produisait du sel naturellement. J'ai trouvé ça génial, il y avait une dimension qui me touchait beaucoup. Puis rapidement j'ai eu l'idée d'associer du sel avec ce que je faisais pousser dans mon jardin », commence-t-elle. C'est donc pendant le confinement qu'elle réalise ses premiers tests, avec son mari, cuisinier, et ses enfants. « Tout le monde a mis la main à la pâte ! Et les cobayes, c'étaient nos amis ».

Près de deux ans plus tard, après avoir démissionné et accompagné son mari dans le lancement de son restaurant, Audrey Hocquaux lançait Yaya Sucres et Sels. « Yaya, c'est un mot que répétait tout le temps l'un de mes garçons. C'est comme pour le restaurant de Grégory, il s'appelle Kakoo ».

Ainsi, Audrey Hocquaux travaille en alternance entre chez elle, pour la gestion de son potager, et le laboratoire situé dans le restaurant de son mari, pour réaliser les mélanges. « Le sel provient de l'Île de Ré puisqu'il est naturel et ramassé à la main. Je le marie avec des arômes aux herbes (persil, estragon, basilic, etc.) ou aux fruits et légumes (poivrons, tomates, etc.) ». Le sucre est lui aussi produit en France, à partir de betteraves. « J'y ajoute des arômes et des colorants naturels, aussi achetés en France ». Ainsi, on retrouve une gamme de sucres à la menthe, à la framboise, mais aussi des goûts plus « gourmands » aux cookies, cappuccino, crème brûlée, etc.

Parmi l'offre de Yaya Sucres et Sels, on retrouve aussi des sirops à base d'herbe, de fleurs. « J'ai l'impression de faire mes potions magiques comme quand on est enfant, ça m'amuse beaucoup ! ». Audrey Hocquaux souhaite également réaliser de la gelée à partir de ces sirops, et imagine même pour cet été des produits qui se marieraient avec des boissons chaudes.

Photo : Laure Dubos Photographe.

Une offre très diversifiée, aussi bien en produits qu'en saveurs, qui plaît. « Au début je ne faisais que des petites productions, mais depuis quelque temps ça marche vraiment bien », se réjouit-elle. « Mais pour les gens qui ne connaissent pas, ce n'est peut-être pas évident de choisir un produit et un goût... C'est pour cela que j'ai envie de créer des petits coffrets de découverte »

COUPS DE POUCE

Des produits qui seraient destinés aux nouveaux clients, aux curieux, mais pas uniquement... « J'aimerais vraiment travailler avec des événements, des entreprises, etc. Je pourrais réaliser un coffret sur mesure aux goûts des clients pour des anniversaires, des fêtes, ou pour des comités d'entreprise », imagine-t-elle.

« Cela peut permettre de faire découvrir ce que je fais, mais aussi de mettre en avant des produits et des producteurs locaux. Je suis d'ailleurs ouverte à ce que l'on me propose des collaborations ! », poursuit Audrey Hocquaux en songeant à ce qu'elle pourrait par exemple faire avec des cacahuètes landaises...

Un développement de son offre qui devrait être facilité avec l'arrivée d'un laboratoire qui lui sera dédié, accolé au restaurant de Grégory. « Si cela fonctionne très bien, je pourrai même avoir du monde pour m'aider ! Mais en attendant il faut que l'activité continue de se développer, et ça passe notamment par établir un réseau de revendeurs pour accompagner les ventes sur le site internet », relativise-t-elle. Et c'est tout le mal qu'on souhaite à cette femme dont la reconversion professionnelle a, pour l'instant, tout sauf un goût amer...

Plus d'informations sur le site internet

Photo : Laure Dubos Photographe.

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