« Pour en arriver à Bakarra, il y a eu toute une aventure ! », commence Tom Turschwel, le héros principal de cette histoire. Né à Pau, il commence le kart grâce à son père qui lui transmet alors la fibre de la course automobile. « J'ai passé ce qu'on appelle des volants (niveaux d'apprentissage NDLR.) et j'ai participé à mes premières compétitions. Tout se passait super bien. Mais en 2014, on a dû arrêter car les coûts devenaient trop importants ». De ce revers, Tom Turschwel se fait la promesse qu'il restera lié au monde du sport automobile.
Bakarra, cela veut dire unique en basque
Il intègre alors une rédaction de journalistes bénévoles, France Racing, avant de plonger dans le monde de la communication. « Des amis sont venus me chercher pour que je fasse leur communication. Je savais un peu comment ça marchait, donc je me suis lancé ! ».
Après plusieurs noms et plusieurs péripéties, Bakarra voit le jour. « Cela veut dire « unique » en basque. Ce n'est pas un hasard puisque sur ce territoire, nous sommes la seule agence à proposer toute la communication, de A à Z. Une expertise à 360° comme j'aime le dire ».
Notre atout, c’est que l’on est tourné vers les solutions de demain
Une approche que Tom Turschwel veut égale à toutes et tous. « Comme dans le sport automobile, l'idée c'est de permettre aux jeunes pilotes et aux jeunes entreprises de se lancer avec une communication sérieuse, assurée par des professionnels. Et puis notre atout aussi, c'est que l'on est tourné vers les solutions de demain », développe celui qui emploie deux autres personnes à temps plein, et une dizaine de freelances, dont la moyenne d'âge est de 21 ans. « On a vraiment envie d'offrir à nos clients les moyens de leurs ambitions ».
J’ai toujours aimé entreprendre, créer
Une démarche imaginée pour aider les jeunes pilotes et jeunes entreprises donc, mais aussi pour se faire plaisir. « J'ai toujours aimé entreprendre, créer. Déjà au collège et lycée je voulais être élu à toutes les instances possibles ! J'aimais créer des événements, faire bouger les choses et prendre des responsabilités ».
« C'est aussi ça qui, dès petit, me faisait dire que je ne voulais pas être salarié, mais patron. C'est plus challengeant », continue-t-il. « Là, nous sommes bien installés dans le sport automobile avec des clients importants comme le Team CMR ou Stéphane Tribaudini. C'est pour ça que l'on souhaite s'ouvrir aux TPE et PME. Pour retrouver de la difficulté, sortir de notre zone de confort ».
Parfaite illustration de cette envie de systématiquement se renouveler ? « Dans 10 ans, je suis sûr que je ne ferai plus le même métier. Mon souhait c'est de faire naître Bakarra, de le développer, puis de le laisser vivre dès qu'il aura grandi. Là, nous allons peut-être prendre la communication d'un championnat complet par exemple. C'est un grand pas. Dès que tout sera développé, aussi du côté des TPE et PME, je me tournerai vers de nouveaux challenges », conclut-il, en laissant sous-entendre qu'il pourrait rester dans le monde de l'automobile...
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