Basket Landes : une déception, mais de grands espoirs
Battues pour la première fois de la saison à l’Espace Mitterrand de Mont-de-Marsan (66-70), les Landaises ont explosé dans le Nord face à des Guerrières survoltées (114-88). Cette défaite en finale du championnat fait mal à la tête, surtout après l’échec en finale de la Coupe de France contre Bourges. On comprend la déception, mais ces deux résultats ne doivent pas faire oublier la magnifique saison de Basket Landes.
Si contre Bourges à Paris, la finale aurait pu basculer en faveur des Landaises, il faut reconnaître que Villeneuve-d’Ascq est à un niveau exceptionnel en cette fin de saison. Les Nordistes n’ont laissé aucune chance aux Montoises en finale, après avoir laminé Montpellier en demie. Rien à dire.
En début de saison, personne n’aurait parié sur la présence de Basket Landes en finale du championnat et de la Coupe de France. C’est en effet remarquable pour un groupe renouvelé à 80% et très nettement rajeuni (23 ans de moyenne).
Pour rappel, les Landaises ont un billet pour l’Euroligue 2024-2025. Ce sera leur cinquième participation consécutive dans cette compétition.
Malgré les départs de Kendra Chery, Alexis Peterson et Angela Salvadores, on peut penser que Basket Landes reviendra encore plus fort la saison prochaine avec un effectif stable, enrichi de quelques recrues de poids. Parallèlement, le club doit poursuivre sa structuration pour passer un nouveau cap.
Affaire à suivre.
Elan Béarnais : doit mieux faire !
Vichy a maîtrisé le money-time de ce match retour au Palais des Sports de Pau, s’offrant une qualification en deux manches sèches. Déjà à l’aller, sans être au mieux, les Auvergnats avaient tenu les Béarnais à distance. L’Elan tombe ainsi lors du premier tour des playoffs, en toute logique.
Dans ce dernier match, la performance paloise a été à l’image de la saison, toute en hauts et en bas, avec des temps forts encourageants suivis de périodes inconsistantes. De quoi, décourager par moment les plus fidèles supporters de ce club mythique. Pas étonnant que pour ce match décisif en playoff, seulement un peu plus de 4.000 spectateurs se sont déplacées.
Il est clair que le volet sportif n’a pas été à la hauteur des ambitions affichées, surtout avec le plus gros budget de Pro B : 5 millions d’euros, soit le double de celui de La Rochelle (N°1 de la saison régulière) et de celui de Vichy (N°2). L’Elan aurait dû jouer les premiers rôles, cela n’a hélas jamais été le cas. On a même craint le pire, par moment, tant les prestations étaient pauvres ; un peu comme lors de la saison précédente, quand l’Elan s’était effondré jusqu’à être relégué en Pro B.
Une remise en cause s’impose au niveau du staff sportif pour éviter de grosses désillusions. Après cette première année en Pro B, l’Elan se doit d’afficher un tout autre standing sur les parquets.
Parallèlement, le propriétaire de l’Elan, Guillaume Berbinau, a entrepris une structuration du club à différents niveaux pour lui permettre de renforcer ses compétences et ses moyens durablement. On ne peut que lui souhaiter une bonne réussite.
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