« Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez… Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… »
Oui, essayons quand même, notamment grâce à cette pépite intitulée « Les bizarreries de la langue française ». Vous allez voir : plus facile à lire à voix haute qu’en lecture intérieure, et nécessitant quelques pauses pour ne pas avoir la langue qui fourche.
Voyons combien de tentatives vous seront nécessaires pour atteindre la lecture parfaite. Je parie que ça va galérer dans les chaumières. Parce que, tout de même, on l’aime notre belle langue française, mais y a des fois, où elle est pénible à écrire pareil des trucs qui ne se prononcent pas pareils, non ?
Allez, un petit test, prêts ?
Nous portions les portions.
Les poules du couvent couvent.
Mes fils ont cassé mes fils
Il est de l’Est.
Je vis ces vis.
Cet homme est fier. Peut-on s’y fier ?
Nous éditions de belles éditions.
Je suis content qu’ils content ces histoires.
Il convient qu’ils convient leurs amis.
Ils ont un caractère violent : ils violent leurs promesses.
Nos intentions sont que nous intentions ce procès.
Ils négligent leurs devoirs ; je suis moins négligent qu’eux.
Ils résident à Paris chez le résident d’une nation étrangère.
Les cuisiniers excellent à faire ce mets excellent.
Les poissons affluent à un affluent.
Avouez, au moins une fois, vous avez chourfé, non ? Enfin fourché ? Et après, on s’étonne que les gosses fassent des fautes, et préfèrent le langage sms, faut les comprendre aussi, des fois…
Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien…
Gracianne Hastoy
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