Sur scène, un petit bout de femme à la voix taquine et à la mine malicieuse… mais ne vous y fiez pas ! L’impertinence est son point fort, l’engagement, sa seconde nature, et la facétie, sa marque de fabrique. Et ces qualités ne sont pas de trop pour s’attaquer à ce sujet compliqué qu’est le monde de la foi ; un monde dans lequel « Dieu est le chef de l’homme et l’homme est le chef de la femme. »
Mais vous l’avez compris, ce n’est pas la messe que va vous dire Sophia Aram. Son crédo, c’est de passer à la moulinette les trois grandes religions monothéistes, en pointant les incohérences des textes sacrés et en s’interrogeant très librement : « Peut-on embrasser son mari s’il a mangé du saucisson ? Moïse avait-il inventé le premier iPad ? Jésus est-il mort du tétanos ? » Parfois féroce, toujours drôle, jamais méchante, elle dresse une galerie de personnages absurdes et nous sert un one-woman show aux réflexions aussi drôles qu’existentielles.
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