Les Championnats de France de surf à Biarritz

« Je suis particulièrement heureuse d'accueillir ces 58e Championnats de France de Surf à Biarritz, un rendez-vous que l'on peut aujourd'hui qualifier de tradition puisque c'est la 10e fois que l'élite du surf national se retrouve dans notre ville ! », commence Maider Arostéguy, maire de Biarritz. « Cette tradition n'est pas due au hasard, le surf étant étroitement lié à l'histoire de notre ville ».

Et pour cause, c'est à Biarritz que le surf a débarqué en Europe à la fin des années 50. C'est ici aussi que les premiers clubs nationaux ont vu le jour, et qu'en 1964, la Fédération Française de Surf est créée. Bien qu'aujourd'hui son siège soit à Hossegor, l'entité conserve des liens tout particuliers avec la ville basque. Ainsi, 5 clubs sont affiliés à la fédération, dans une ville qui compte en plus de cela plus de 20 écoles privées d'enseignement, et qui a déjà accueilli, rien qu'en 2022, quatre compétitions de très haut niveau.

« C’est avec une grande joie que la Fédération retrouve Biarritz, berceau du surf français. La qualité des vagues de l'automne, le stade de surf naturel de la Grande Plage, le patrimoine historique de la Côte des Basques, l'hospitalité de la Cité impériale et le dynamisme des clubs Biarrots nous font envisager de beaux championnats », ajoute Jacques Lajuncomme, président de la Fédération Française de Surf.

Une aubaine aussi pour la ville qui pourra bénéficier de l'influence de l'événement, qui mobilise plusieurs dizaines de milliers de personnes sur internet, plus d'une dizaine de chaines de télévisions et plus d'une quinzaine de médias supplémentaires. « Cette compétition est une opportunité formidable pour faire découvrir notre ville et la côte basque aux surfeurs venus de toute la métropole et de l’outre-mer », reprend la maire.

Pendant cette semaine de compétition, la majorité de l'activité sera concentrée autour de la Grande Plage. « Encadré par le Casino et le Palais de la Reine, le site apparaît comme un véritable amphithéâtre, une enceinte dédiée aux compétitions de surf ». D'autres spots seront utilisés, comme la Côte des Basques, la Milady et le Miramar. 

Ce ne sont pas moins de 500 compétiteurs qui sont attendus dans 9 disciplines (Surf, Bodysurf, Longobard, Tandem, Bodyboard, Kneeboard, Para Surf) pour tenter de décrocher l'un des 32 titres mis en jeu. Des sportifs originaires d'Aquitaine, mais de toute la France métropolitaine et des territoires d'outre-mer (Réunion, Martinique, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie). En tout, 11 régions françaises seront représentées. 

Et parmi ces athlètes, le public biarrot découvrira pour la première fois des pratiquants de Para Surf, une discipline inclusive apparue au programme des Championnats de France en 2017. Un développement possible grâce au travail d'Handi Suef, une association créée en 2012 qui œuvre à démocratiser la pratique du surf pour les personnes en situation de handicap. Autre association inclusive présente, Surf Insertion, qui rend la pratique de la glisse accessible à des jeunes de cités et de zones rurales qui sont habituellement exclus de la pratique du surf. 

« Je tiens également à rappeler que la féminisation du surf français est l'une des priorités de la mandature 2020-2024. Ces championnats traduisent la volonté fédérale d'aller vers une équité sportive, avec 16 catégories féminines », souligne Jacques Lajuncomme. Un bon moyen de terminer le mois d'octobre, dédié aux femmes et à leur santé. 

Un événement, on le rappelle, qui débute ce 28 octobre, et qui se terminera le 5 novembre prochain. « Je suis impatient de voir Biarritz, où j'ai moi-même pris mes premières vagues dans mon enfance ! », s’enthousiasme le président. « Je remercie la Fédération Française de Surf d'avoir choisi une nouvelle fois Biarritz, et surtout, je souhaite bonne chance à l'ensemble des participants ! », conclut Maider Arostéguy. On se joint à elle. Bonne chance !

Timothé Linard