Oyez, bonnes gens, en ces 23, 24 et 25 septembre, accourez en masse au Festival de Siros, qui en la circonstance, va fêter en beauté son cinquantenaire ! Un rendez-vous unique, festif et identitaire que tout Béarnais bien né se doit d’honorer.
Que de chemin parcouru depuis 1967 et ses 600 spectateurs amoncelés sous un chapiteau de 300 places… Trois ans plus tard, c’est un chapiteau de 4.000 places qui est implanté, permettant par la suite nombre de propositions : un bal gascon, un festival de théâtre, un autre des enfants. Et même en coulisse des Etats généraux de la Langue.
Comme le dit Jean Bousquet, son président, « Que de chemin parcouru ! Que de chansons qui, sorties de l’oubli, qui, créées pour la circonstance, ont été interprétées sur notre fameux « empont » ! Que de contes ont été dits ! Que de danses et de musiques nous ont enchantées ! Ce cinquantième doit être fêté dignement, avec la joie, l’engouement et la fierté qui caractérisent la foi du Béarnais. » On le croit sur parole.
Quelques mots des festivités. Le 23 est alloué aux enfants, avec contes, jeux et danses traditionnelles, sur le thème du béret. Le soir, sous le grand chapiteau, on applaudira en concert Que Quoi, suivis de Papa Gahùs. Côté théâtre, « Iou Robert qui tournà l’escole », par les Mosquillos d’Issor, qui précèdera « Iou Georges qu’ey de’ nouces », par la troupe de Lembeye.
Le samedi débutera à 15h avec les Jeux béarnais, quilles de six, à la Grande Cantera, puis trois heures plus tard le bal gascon avec le groupe Papar’Oc et à 20h le Festival de la chanson béarnaise. Tandis que sur l’empoun : Ardalh, Ts Amassats de Bigiorre, Balaguèra, lous deu balagn, Los de Broussez et d’une dizaine d’autres.
Nous voici arrivés au dimanche avec à 11h la Messe béarnaise en l’église Saint-Martin, avec en suivant un repas animé (25 euros) et un spectacle placé sous la baguette de Jean-Claude Mialocq et Robert Touzet, qui présenteront huit groupes de chanteurs emblématiques du festival, ainsi que quelques conteurs traditionnels. Il s’agit là d’une nouveauté.
Tout cela donne envie, non ? Bon anniversaire, Siros !
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