Région Midi-Pyrénées

Il n'est pas un jeunot de la politique, né de la dernière pluie, tombé du nid trop tôt. Non, l'élu a déjà une solide carrière derrière lui.

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Cet homme discret (parfois trop, argueront certains), secret mais bougrement sérieux et travailleur a marché dans les traces de son père, Jean Gaits, résistant qui fonda la Nouvelle République des Pyrénées à Tarbes en 1944, l'année où Claude, le second fils, voyait le jour.

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Ce qu’il faut savoir…

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Plus tard, après des études mathématiques, Claude reprit la direction du journal tarbais, avant d'être élu député de la "grosse" circonscription, allant de Tarbes à Lourdes, Argelès-Gazost, et Luz-Saint-Sauveur de 1988 à 1993.

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Là, ce radical de gauche de la première heure oeuvra à la Commission de la Défense.

Puis alors qu'il était laminé lors de la vague bleue de 1993 et cédait son siège à Philippe Douste-Blazy dès le premier tour, on le retrouva à la Mairie de Tarbes, adjoint.

Et président du Parti Radical de Gauche pour les Hautes-Pyrénées.

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Mais depuis seize ans maintenant, c'est à la Région Midi-Pyrénées qu'il s'investit pleinement. Jusqu'à présent, président de la commission commerce et artisanat, il vient d'être élu à l'unanimité des voix de son groupe en remplacement de Bernard Raynaud, en charge du développement économique.

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Et comme toujours, ce travailleur obstiné ne s'appesantit sur aucune gloriole surfaite et grossière à ses yeux, et s'atèle au boulot en relevant ses manches, et présentant son plan "usine du futur". Avec le souhait que les PME, PMI de la région retrouvent leur compétitivité, grâce aux atouts de la robotique et du numérique.

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On ne peut pas encore présumer de ses résultats à ce poste, mais une chose est certaine, comme disent les jeunes : "il va tout donner".

Ce qui devrait lui laisser un peu moins de temps, à son grand dam, pour venir pêcher à Hendaye...