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Les commerçants solidaires dans le numérique

Sur le bassin Adour Gascogne, les commerces baptisés « non-essentiels » se mobilisent pour faire face en mode vente en ligne ou click & collect…
Commercant
Avec ce deuxième confinement, les petits commerces jouent gros. Leur trésorerie, déjà malmenée de mars à mai, comptait sur les fêtes de fin d’années pour retrouver des couleurs. Contraints de fermer boutique, ils ne baissent pourtant pas les bras.

Ainsi, la Communauté de communes Béarn des Gaves et les associations de commerçants de Salies-de-Béarn et de Sauveterre-de-Béarn se sont réunis autour de la création d’une plateforme, baptisée E-Mercat, pour soutenir les petites enseignes et les artisans. Pour le moment, celle-ci n’est pas ouverte au public, mais les commerçants peuvent dès à présent s’y inscrire – cliquez ici

A Mont-de-Marsan, l’Office du tourisme répertorie une cinquantaine de commerçants montois, qui continue de travailler grâce au click & collect et à la livraison. Retrouvez les adresses, noms, coordonnées et outils de vente des commerçants locaux en cliquant ici

A Pau, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur leur propre site Internet, les commerçants restent également actifs, grâce à la mise en place d’un dispositif de retrait en magasin ou de livraison à l’échelle de l’agglomération. Les commerçants des Halles font d’ailleurs des livraisons sur commandes. L’association Pau Commerce s’adapte aussi, en relayant sur ses réseaux sociaux les petites enseignes qui restent actives malgré leur fermeture au public.

L’association des commerçants Tellement Tarbes répertorie également les commerçants faisant du click & collect sur ses réseaux sociaux – cliquez ici

Même chose avec Bayonne shopping – cliquez ici

De leur côté, huit commerces indépendants de Mont-de-Marsan se sont regroupés pour proposer un service de livraison nommé Chrono’pôtes. La librairie Caractères, les jeux de société Ludiklandes, l’épicerie La Part des colibris, le bar à vin et caviste La Réserve, la boutique de jouets en bois Le Carrousel d’Émilie, la boutique de créateurs Les Petits Trésors de Mü Mü, l’institut de beauté et vente de produits cosmétiques bio Beauté bohème et le magasin de skate et textile Bank’s skateshop sont à la manœuvre pour livrer leurs produits directement chez les particuliers.

La société My Webteam, basée à Hinx dans les Landes, a créé Ecur.io, une plateforme qui sera ouverte dans le courant de la semaine prochaine. Elle référencera les commerces dans un rayon de 5 kilomètres autour des utilisateurs, qui devront quand même se rendre en boutique pour payer et récupérer leur paquet. Gros avantage de ce site ? les commerçants payent un abonnement chaque mois en fonction de leurs ventes : 10 euros pour un chiffre d’affaires compris entre 1 et 100 euros, 20 euros de 100 à 1000 euros – cliquez ici

A Bayonne, Bruno Rodriguez, dirigeant de l’entreprise Tacteo, a lancé l’application Trezam, téléchargeable gratuitement sur smartphones (IOS ou Android). Cette application gratuite pour les commerçants comme pour les consommateurs permet à une boutique de digitaliser son magasin, en étant ouverte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, sans pour autant devoir investir dans son propre site Internet ou un système de vente en ligne. Le commerçant télécharge Trezam, se crée un compte et entre ensuite les photos de ses produits. Après la mise en ligne de son profil sur l’application, il organise lui-même la remise des commandes passées via l’application. Cliquez ici

Ces outils ne vont probablement pas sauver tous les commerces, mais leur permettent de réduire les dégâts financiers et de continuer leur activité, même si c’est de manière réduite.

Consommer localement n’aura finalement jamais eu autant de sens qu’en 2020.

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