Tour d’horizon avant une saison qui privera les clubs de leurs internationaux, pendant près de la moitié des rencontres, entre le Mondial et le Tournois des 6 Nations.
Pour Bayonne, qui s’est encore renforcé, l’enjeu est de rester invaincu à Jean-Dauger, puis d’aller récupérer quelques points à l’extérieur pour viser le Top 6 qui lui a échappé de très peu au printemps. De son côté, Pau compte sur Whitelock et Simmonds, ainsi que sur ses jeunes pour assurer son maintien sans vivre une fin de saison sous haute tension.
Le champion d’Europe, La Rochelle, et le champion de France, Toulouse, restent les deux grands favoris d’une saison où beaucoup de clubs se sont renforcés. A commencer par le Racing qui est désormais piloté par l’Anglais Stuart Lancaster, vainqueur de la Champions Cup avec le Leinster en 2018. Il a aussi recruté du lourd avec Kolisi, Tuisova, Arundell, Laclayat…
Bordeaux devrait aussi jouer les premiers rôles, avec son nouveau manager, Yannick Bru, avec le préparateur physique de l’équipe de France, Thibaud Giroud, et avec l’arrivée de Damian Penaud.
Il faudra aussi compter sur Toulon qui s’est renforcé avec Fainga’anuku, Nakaitaci, Tuicuv, Tolofua et Jones ; mais aussi sur Lyon, avec son manager Fabien Gengenbacher et le recrutement de Radradra.
Quant au Stade Français, il récupèrera une partie du staff des Bleus, avec Labit et Ghezal, après la Coupe du monde, tandis que Morgan Parra fera ses premiers pas d’entraîneur. Montpellier, Castres et Clermont ont bien l’intention de viser aussi les phases finales après une saison creuse.
Enfin, Perpignan, coaché par Franck Azéma, ne sera pas une proie facile, notamment avec son phénomène Posolo Tuilagi. Pas plus qu’Oyonnax, le promu.
Première journée
Vendredi : Bayonne-Toulouse (21h)
Samedi : Racing-Bordeaux (14h) ; Lyon-Toulon (16h) ; Castres-Pau, Oyonnax-Clermont, Perpignan-Stade Français (18h10)
Dimanche : Montpellier-La Rochelle (21h05)
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