À travers l'aide à la création, la diffusion et la médiation, Lacaze aux sottises contribue ainsi à la diversité culturelle et à l’ouverture sur le monde. Grâce à son dynamisme et à son engagement, elle est devenue un acteur majeur de la vie culturelle locale, contribuant à faire vivre le territoire et à renforcer le lien social entre les habitants.
Spécialisée dans les arts de la rue dans toute leur pluridisciplinarité, l’association culturelle a fait le choix de l'itinérance pour aller à la rencontre de tous les publics, même les plus éloignés des centres urbains, en investissant les espaces publics, les villages, les quartiers et même les marchés.
Lacaze aux sottises veille ainsi à proposer une programmation riche et variée, allant du théâtre à la musique, en passant par les arts de la rue. Au-delà de ces deux temps forts culturels, la Fête des Sottises et le festival Même pas Chap!, elle organise, tout au long de l’année, de nombreux rendez-vous un peu partout en Béarn.
Quatre compagnies en résidence
L’association accueillera quatre compagnies en résidence au cours du premier semestre, promettant une programmation riche et variée. Le coup d'envoi sera donné le 4 avril sur la place du village de Lucq-de-Béarn, avec un spectacle fruit d'un partenariat entre le gîte du Pont-Lat, Chacam !, la commune de Lucq-de-Béarn, les Fabriques RéUniES et le bar associatif La Souche.
« Nous accueillerons pour la première fois la compagnie de danse bordelaise Hip-Hop Rêvolution, qui nous présentera son spectacle Le Crew. En première partie, l’association Fit Ol’Dance d’Oloron réalisera une démonstration de breakdance », précise Fanny Griffon, la directrice et programmatrice culturelle de Lacaze aux sottises. La danse sera ainsi à l'honneur pour débuter cette série de résidences.
Du 21 au 26 avril, c'est sous le chapiteau de la Maison Lacaze à Orion que la compagnie Ateliers Misuk prendra ses quartiers. Ce collectif de femmes explorera les frontières entre le cirque, la danse et le chant lyrique, promettant un spectacle des plus originaux.
Par la suite, le Château de Bellocq accueillera la Cie L’Art bat l’Etre, du 12 au 16 mai. Inspirée du conte pour enfant Barbe Bleue, cette compagnie proposera une pièce de théâtre d’objets et de cuisine retraçant la vie de sa femme et l’ « après conte », une proposition destinée à un public à partir de 12 ans.
Enfin, pour clore cette série de résidences, la Cie basque Rouge Elea préparera son spectacle Saxifraga du 16 au 20 juin à Navarrenx. Cette balade-expérience audio et dansée, aux propositions immersives et interactives, invitera le public à un voyage sensoriel et poétique.
Deux temps forts à venir…
Le 6 avril, la structure prévoit un spectacle dans un cadre exceptionnel : l’abbaye de Sorde-l’Abbaye. Ce magnifique lieu patrimonial collabore cette année avec Lacaze aux sottises afin de proposer un temps fort autour du cirque et de la musique à l’occasion de ses portes ouvertes.
En habituée de la Fête des sottises, la compagnie toulousaine Esacto’Lido reviendra une nouvelle fois en Béarn pour mettre en avant le travail de cinq jeunes circassiens lors d’une déambulation mise en musique grâce à la compagnie béarnaise Sergent Perrut (sur réservation auprès de l’abbaye - 05 58 73 09 62 et par mail).
« Ce duo vous embarquera avec un répertoire pioché dans la variété des cultures du monde entier. L’œuvre artistique sublimera ce lieu incroyable et inversement », promet la directrice de Lacaze aux sottises.
Parmi les principaux temps forts de ce premier semestre, Lacaze aux sottises inaugurera sa nouvelle salle multiactivités, le 26 juin à 18h30, actuellement en travaux. Dès septembre, celle-ci pourra accueillir des ateliers, stages, formations, répétitions et événements en tous genres et sera mise à disposition de l’ensemble des acteurs du territoire.
Des médiations très enrichissantes…
Son engagement se traduit ainsi par une volonté de rendre la culture accessible à tous et de favoriser le lien social, mais la structure œuvre également à sensibiliser un large public à la protection de l'environnement.
Pensée au pluriel par Lacaze aux sottises, la médiation peut être culturelle, environnementale ou encore en lien avec la vie associative. Dans la dynamique du dialogue des cultures, l’association béarnaise considère la médiation comme un levier pour l’émancipation des personnes, en privilégiant les expériences, les rencontres, la mixité et le faire ensemble.
En s’appuyant sur la saison culturelle ou sur le lieu tiers écoresponsable – elle organise des rencontres privilégiées à destination du grand public ou de ses partenaires issus du secteur de la petite enfance, scolaire (de la crèche au lycée), du secteur jeunesse (centres de loisirs, MJC), du secteur social ou médico-social.
« Développement durable, visite du lieu, balade contée, atelier cuisine, concoction de sirops, fabrication de jeux en bois, d’hôtels à insectes, de nichoirs, fabrication de produits cosmétiques et ménagers au naturel, observation des insectes, de la marre, des oiseaux, parcours sensoriel… Pédagogique et ludique, chaque projet est unique, car co-écrit avec le partenaire pour mieux répondre à ses besoins. Nous souhaitons également développer un cursus autour de l’alimentation dans nos médiations », souligne la directrice.
Fête des sottises, ateliers de curiosité, visualisation créative…
Lacaze aux sottises travaille actuellement sur la programmation de la Fête des sottises 2025 et de ses quatre soirées de préambule dans quatre lieux différents. Au total, une vingtaine de compagnies seront présentes pour assurer près de 55 représentations. Au début du mois de mai, elle lancera officiellement son appel à bénévoles et hébergeurs pour faire vivre cette 16e édition.
De plus, dans le but de privilégier les découvertes, les expérimentations et les échanges de savoir-faire, Lacaze aux sottises propose des Ateliers de curiosité. Le 22 mars, elle organise un goûter avec des plantes sauvages comestibles animé par Emilie Echave à la Maison Lacaze à Orion, en partenariat avec le CPIE Béarn. Après une visite des lieux et une balade des comestibles au jardin, chacun pourra apprendre à reconnaître et utiliser les plantes sauvages au quotidien, découvrir leurs vertus pour préparer et déguster un goûter sain.
Le 14 juin, les participants pourront apprendre à créer leur propre vision board, un outil de visualisation créative qui permet de clarifier son projet, son envie et de puiser dans son intuition à travers un exercice de méditation et la pratique du collage. Un temps pour soi afin de créer une représentation visuelle de ses aspirations et objectifs.
Noémie Besnard
COUPS DE POUCE
Lacaze aux sottises recherche à la fois des partenaires, des mécènes et des bénévoles pour soutenir ses différents projets. Les structures intéressées par les ateliers de médiations peuvent contacter l’association par mail pour créer un projet sur mesure et faciliter le dialogue des cultures.
Auto-financée à 50 %, l’association a besoin du soutien de son territoire pour mener à bien son projet associatif. Ainsi, elle lance un appel aux dons, via une campagne de mécénat, auprès des particuliers et des entreprises.
« Développer un projet culturel en milieu rural est un défi de chaque instant : il faut arriver à casser les clichés que la population peut avoir sur le spectacle vivant, trouver les fonds pour faire venir les compagnies et créer une programmation attractive et convaincre les institutions locales de la pertinence de notre projet. Mais tous nos efforts en valent la peine », confie Fanny Griffon.
Lacaze aux sottises peut compter sur le soutien d’une cinquantaine de bénévoles à l’année. 120 personnes sont mobilisées pour la Fête des sottises et une soixantaine sur le festival Même pas Chap ! Venez vivre le spectacle vivant de l’intérieur en vous immergeant dans le monde du spectacle vivant pour : accueillir le public, nourrir les artistes, l’équipe ou le public, renforcer l’équipe technique, tenir le bistrot, intégrer la brigade verte… Il y a tant de façons et d’occasions de rejoindre ces événements ou en amont pour les préparatifs.
Pour les personnes désireuses de mettre la main à la pâte, l’association organise régulièrement des chantiers participatifs. Bricoler, peindre, jardiner, cuisiner… tout en expérimentant et en apprenant les uns des autres. Aucune compétence n’est requise, juste l’envie de partager.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire