« De la Cave à l’Assiette » ? Pfff, facile, c’est un truc d’œnologie à tous les coups. Point du tout, point du tout. Ici, on parle de champignons. Shitakés, pleurotes jaunes et gris, frais ou déshydratés, une idée originale pour vos fêtes de fin d’année. Le projet, qui a poussé comme un champignon, est porté par deux filles, Cécile Cordina et Florence Iparraguirre.
L’histoire d’une rencontre donc entre cette prof de yoga, Florence, qui accueille il y a quelques mois, sa nouvelle voisine, ingénieure en environnement et qui a quitté Paris pour rejoindre le Pays basque. Ensemble, elles décident d’appuyer sur le champignon, et voilà « De la Cave à l’Assiette ».
Elles sont désormais myci-cultivatrices après une formation adaptée en Alsace, passionnées, et Rue d’Espagne, à Bayonne, ça pousse, ça pousse… Dans une atmosphère à 95% d’humidité, sous les néons, et vaporisés à l’eau de source. Si pour l’instant le substrat est acheté, les filles envisagent déjà de se lancer dans la production d’un substrat maison.
Les restaurants ont vite compris le lien ténu entre la cave et l’assiette, et ils sont déjà plusieurs à les faire passer à la casserole (ou à la poêle) ! Ça vous intéresse ? Si le site Internet n’est pas tout à fait prêt, en revanche, vous pouvez contacter les filles par le biais de leur page Facebook.
Elles sont également présentes sur les marchés, en vente chez Farmily & Co (cliquez ici), et dans les restaurants Le Chaho, Chez Martin, Le Kalostrap ou au Ttotta de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Pleurotes et shitakés sont plus que comestibles, pas hallucinogènes du tout, et c’est vraiment pour frimer ici que l’on rappellera cette phrase du regretté Coluche : « Tous les champignons sont comestibles. Certains, ne le sont qu’une seule fois ! »
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