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Le duo basque De Grands Enfants pour l’Été à Pau

Les amis d’enfance Baptiste et Anatole créent des textes profonds ou humoristiques, qu'ils accompagnent de mélodies enjouées. Ils feront la première partie de Bertrand Belin le 26 juillet.
Baptiste Daleman et Anatole Schoeffler, qui forment le duo basque De Grands Enfants.
PresseLib’ propose une série d’articles sur les artistes locaux invités à l’occasion de la 43e édition du festival l’Été à Pau.

De Grands Enfants, c’est l’histoire d’une amitié de plus de 30 ans, de complicité et de passion pour la musique. Le duo, créé en 2020, est composé deux amoureux d’harmonies vocales, de belle écriture et de guitares, leurs chansons proposent un folk actuel sur des textes inspirés d’expériences du quotidien dans lequel souffle un élan profondément humaniste et universel.

Baptiste est originaire de Saint-Jean-de-Luz et vous de la région parisienne. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Anatole Schoeffler - Mon père est natif de Bayonne et était ami avec celui de Baptiste. Je passais toutes mes vacances au Pays basque et je m’y suis définitivement installée en 2013. Baptiste et moi avons pour ainsi dire grandi ensemble. Nous avons appris à surfer, à jouer de la guitare, connu nos premiers amours en même temps et nous avons donné notre premier concert à 18 ans, à Bayonne. À l’époque on faisait que des reprises de Goldman, Cabrel ou Tryo. On se connait par cœur ! Pour ma part, j’ai toujours adoré chanter, j’ai d’ailleurs pris des cours dans ma jeunesse. Quant à Baptiste, c’est un autodidacte dans la musique, il a une vraie âme d’artiste. C’est d’ailleurs souvent lui qui compose nos chansons, même si ça nous arrive d’écrire des textes tous les deux et puis de rassembler le tout.

Vous avez créé le duo « De Grands Enfants » pendant le confinement. C’était pour vous un moyen de vous évader ?

A. S. - C’est exact. Ça a été aussi une sorte de thérapie pour nous et un moyen transmettre des ondes positives, une dose de joie et d’amour aux gens qui nous suivaient. On invitait aussi des copains, comme Isabelle Ithurburu, Tibz & Pala de Ris to Kats, Sylvain Duthu, de Boulevard des Airs ou Tom Frager. On a ensuite enregistré l’album « Tout à défendre » à Chéraute, grâce à Jérémie Garat. On est tous les deux passionnés par la musique, la scène. On partage aussi cet émerveillement face au monde, nous sommes souvent dans la contemplation et nous faisons beaucoup attention aux autres, d’où le nom « De Grands Enfants ».

Crédit photo : Jessie Nottola

Comment définissez-vous votre style de musique ?

A. S. - On aime ce qui est authentique et faire passer des messages dans nos chansons. On aime mélanger les genres, passer du ska au reggae, de la pop à la folk. Ce qui nous tient à cœur, c’est de faire des chansons à texte, mettre du sens dans ce qu’on propose pour donner des émotions fortes à notre public. Dans nos concerts, on peut passer du rire aux larmes. On fait autant des textes engagés que des chansons plus légères, avec une bonne dose d’autodérision et d’humour, comme le « Blues de la calvitie ». On s’inspire de l’océan, de la spiritualité, de l’amour, des rencontres, de la nature… Bref, de la vie en générale.

Vous avez participé à l’émission « The Artist » (France 2) et fait plusieurs premières parties de Tryo. Qu’est-ce que vous retenez de ces expériences ?

A. S. - Notre participation à « The Artist » était un concours de circonstances : notre manager, Jessie Nottola, connaissait un membre de l’équipe de l’émission, on lui a envoyé une de nos reprises, avec une description de notre duo et on a été finalement été sélectionné pour y participer. Ça a été une expérience très enrichissante et étonnante. Nous n’avions pas du tout d’expérience de la télé, mais tout le monde a été très bienveillant avec nous, nous étions comme dans une grande colonie de vacances et ça nous a mi le pied à l’étrier pour la suite. C’est d’ailleurs comme ça que Tryo nous a remarqués et nous a demandé de faire les premières parties de leur concert à Saint-Jean-de-Luz, La Rochelle et au Mans. C’était fou !

Le 26 juillet, ce sera votre première participation à l’Été à Pau…

A. S. - C’est exact, on s’est déjà produit aux jardins du Domaine de Sers, mais jamais au Théâtre de Verdure. Après toutes ces années, on a toujours le tract avant de monter sur scène et encore plus quand il y a des proches parmi le public. Mais c’est un état nécessaire pour nous. On se fait un gros câlin et on y va. Une fois sur scène, ça passe. Les échanges avec le public et l’énergie qu’il nous transmet, c’est ce que j’aime le plus. Il nous nourrit énormément. On a hâte de donner le meilleur de nous-mêmes.

Quelles sont vos autres actualités ?

A. S. - Nous allons sortir un nouvel album "2 hommes à la mer" à la rentrée prochaine, composé de 10 originales et d’une reprise de "Lau teilatu" d'Itoiz. Cet été, nous allons multiplier les concerts surtout au Pays basque.

Propos recueillis par Noémie Besnard

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