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Un Tour de France inédit va rouler dans sa bulle

Départ ce samedi à Nice. Arrivée à Loudenvielle, le 5 septembre. Etape Pau-Laruns, le 6. L’incertitude est de mise avec un coronavirus en nette reprise d’activité. On vous raconte…
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La 107e édition de la Grande Boucle se déroulera du samedi 29 août au dimanche 20 septembre. Une première qui pourrait réserver de nombreuses surprises sur tous les plans.

Cette édition enchaînera les difficultés sur les sommets de tous les massifs. Le départ sera donc donné de Nice, avec deux étapes qui sillonneront l’arrière-pays avec quelques belles difficultés qui obligeront tout le monde à entrer rapidement dans le bain.

Plusieurs cols seront au menu de la 2e étape : la Colmiane, Turini, Eze et les Quatre Chemins. Et dès la 5e étape, le 30 juin, ce sera une première arrivée au sommet à Orcières-Merlette (1800 m).

A noter, une arrivée inédite au sommet du Mont-Aigoual en Lozère (3 septembre), et un départ de Millau et son célèbre viaduc (4 septembre). Le Tarn est aussi au menu avec une escale à Lavaur.

Le samedi 5 septembre (8e étape), la Grande Boucle arrivera dans les Pyrénées, en provenance de Cazères-sur-Garonne, au sud de Toulouse. Cette étape passera par Salies-du Salat avant d’aborder la montagne par le Portet d’Aspet et le col de Menté (1349 m). Après une descente vers Saint-Béat, les coureurs partiront à l’assaut de deux autres cols : le Port de Balès (1755 m) et Peyresourde (1569 m). L’arrivée sera jugée à Loudenvielle (945 m), après 140 km ouverts aux baroudeurs.

Le dimanche 6 septembre, le parcours reliera Pau à Laruns et oubliera, pour une fois le mythique Tourmalet. Cette étape de 154 km partira directement vers les coteaux de Lasseube, direction Oloron et Lanne-en-Barétous, au pays des Mousquetaires. Premières difficultés : le col de la Hourcère (1440 m, 11 km à 8,8 %) prolongé par celui de Soudet (1540 m, 3,8 km à 8,5 %). Descente vers Arette et passage chez Jean Lassalle à Lourdios-Ichères avant d’affronter le redoutable col de Marie-Blanque (1035 m, 7,7 km à 8,6 %). Retour ensuite vers la vallée d’Ossau pour le final, au pays de Robert Paparemborde.

Le Tour filera ensuite (en avion) vers la Charente-Maritime pour une journée de repos avant une étape inédite de l’île d’Oléron à l’île de Ré, via Royan et avec le passage devant une demi-douzaine de forts Vauban.

La Grande Boucle rendra hommage à Jacques Chirac, l’ancien président de la République, en arrivant à Sarran (10 septembre). Suivra une étape 100% auvergnate jusqu’au Puy Mary (la pyramide du Cantal) avec un record : 4400 m de dénivelé et 7 ascensions répertoriées.

Le 13 septembre, départ de la capitale des Gaules pour une arrivée inédite au sommet du Géant du Jura, le Grand Colombier (17 km à 7,1%). Avant le retour vers les Champs-Elysées, les Alpes livreront leur verdict avec des étapes impressionnantes, dont la montée de la super Planche des Belles Filles, et sa dernière rampe inédite. Avec aussi un contre-la-montre qui pourrait réserver des surprises.

Trois coureurs d’ici et un caravane réduite…

On suivra une nouvelle fois le Béarnais Matthieu Ladagnous qui portera les couleurs de Groupama-FDJ pour épauler l’ambitieux Thibaut Pinot, affamé de maillot jaune. Un autre champion expérimenté voudra terminer son 7e Tour : à 32 ans, le Basque Romain Sicard fait partie de Total Direct-Energie. Quant au Basco-Béarnais Cyril Barthe, il fera ses débuts sur la Grande Boucle chez B&B-Vital Concept. Du haut de ses 24 ans, il compte montrer tout son talent, après avoir terminé 11e du dernier championnat de France.

Des mesures très strictes seront prises pour éviter que le covid-19 pénètre dans le Grand Barnum. Avec une menace qui plane sur chaque équipe : si deux personnes (sur un groupe limité à 30) sont contaminées, elle sera exclue sur le champ. Si bien que les staffs et les coureurs seront enfermés dans une véritable bulle, pour éviter tout contact. Dur, dur.

Les spectateurs devront avancer masqués et leur nombre sera limité aux départs et arrivées, mais aussi dans les endroits stratégiques comme les cols. Dis-tan-cia-tion !

Côté télévision, les commentaires seront assurés en studio depuis Paris. Le nombre de motos présentes près des coureurs sera réduit, ainsi que le nombre de journalistes pour faire les interviews. Frustrant !

Tous les détails sur letour.fr

 

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