Marie Oteiza née le 30 janvier 1994 à Mont-de-Marsan, a grandi à Hagetmau. Très jeune, elle est attirée par l'équitation, mais ne franchit jamais le pas vers la compétition. Elle se tourne plutôt vers la course à pied et la natation.
Plus tard, l’adolescente entend parler du pentathlon, par l'intermédiaire de sa soeur. Elle s'y intéresse, puis décide de tout quitter pour s'y consacrer totalement. Paris audacieux, mais gagnant pour la jeune landaise !
Tout en conciliant sport et études, Marie Oteiza développe ses compétences dans les cinq disciplines qui font le pentathlon : l'escrime, la natation, l'équitation, le tir au pistolet et la course à pied.
« L’escrime m’a tout de suite beaucoup plu. D’ailleurs aujourd’hui, c’est l’un de mes points forts. L’équitation, c’est arrivé plus progressivement. J’avais un peu de mal, surtout qu’en compétition, on a la particularité que les chevaux sont tirés au sort. Au début, c’était donc un peu compliqué ».
« Les 5 sports n’ont rien à voir les uns avec les autres, mais il faut être capable d’être bon dans chaque discipline. Pour ça, c’est beaucoup de travail, on n’est pas bon tout de suite. Mais, quand on arrive à progresser dans chaque discipline, c’est incroyable. Le pentathlon apprend beaucoup sur soi, parce qu’il faut être capable de s’adapter à toutes les situations » a t-elle confié à nos confrères de Sud Ouest.
Le talent était indéniablement présent. Rapidement, Marie Oteiza intègre l'équipe de France de pentathlon moderne. Elle grimpe encore d'un échelon lorsqu'elle voit les portes de l'Insep s'ouvrir à elle. Depuis, l'Hagetmautienne ne cesse de progresser, et d'étoffer un palmarès impressionnant : championne d'Europe en 2018, 3e des championnats du monde la même année, elle remportera même une épreuve en 2019.
La jeune landaise arrive au sommet en mai dernier, en prenant la première place mondiale. Et du coup, elle peut se projeter vers les JO de Tokyo avec de solides chances de décrocher une médaille, voire même le titre olympique.
Aujourd'hui, Marie Oteiza arrive à vivre de sa passion. Mais le chemin fut long... Il lui a fallu trouver des sponsors, des contrats et des soutiens pour pouvoir se consacrer totalement au pentathlon. « C’est compliqué de faire autre chose. On s’entraîne entre 30 et 35 heures par semaine, c’est un boulot à part entière, sachant qu’il faut jongler entre cinq sports, plus la préparation physique et la musculation » précise la championne.
Rendez-vous donc cet été, pour soutenir ce talent 100% Landais.
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