Alors que Pau réalise son rêve de retrouver l’élite du rugby français, Dax vit le cauchemar d’une descente chez les amateurs. Deux clubs historiques de la planète ovalie tournent une page majeure. La Section va faire grimper son budget de 9 à 15 millions d’euros, et a lancé un recrutement ambitieux avec notamment deux stars évoluant avec les mythiques All-Black. L’USD va réduire ses moyens financiers de 4 à 1 million d’euros, tout en essayent de conserver le socle permettant de viser un retour rapide en Pro D2.
C’est une véritable redistribution des cartes sur le bassin de l’Adour, berceau du rugby. Dans les prochaines semaines, on connaîtra le nouveau paysage pour la prochaine saison qui peut considérablement évoluer.
On pourrait retrouver 1 club (Pau) ou 3 en Top 14 : avec Bayonne qui joue son maintien dans l’élite dans une fin de championnat au couteau ; avec Mont-de-Marsan qui disputera une demi-finale d’accession à domicile ; ou avec Biarritz qui peut encore se qualifier dans le dernier carré.
Du côté de la Pro D2, il y aura donc 3 ou 5 clubs du bassin de l’Adour en fonction du résultat de la course au Top 14. Mais aussi en fonction de la réussite du FC Auch, qui dispute les phases finales de la Fédérale 1, espérant bien remonter dans le rugby professionnel. Quant à Tarbes, le club est assuré de son maintien dans ce championnat qui monte en puissance.
Les retombées du Top 14 sont telles que cette fin de saison sera observée de très près par les passionnés de rugby comme par les partenaires et les politiques. En plus du renforcement de l’image et de la notoriété, l’impact économique est considérable. Ainsi, la CCI du Pays basque l’avait estimé à plus de 20 millions d’euros par an pour Bayonne.
Le rugby basque gardera t-il une place privilégiée ? Le rugby pyrénéen va t-il reprendre sa dimension historique ? Le rugby landais préservera t-il son identité ? On sera bientôt fixé.
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