« Ce soutien de l’État marque une étape décisive pour l’émergence d’une filière souveraine de production de carburants d’aviation durables (SAF) au service de l’industrie aéronautique et défense, et de la réindustrialisation des territoires », a souligné Elyse Energy.
Le projet BioTJet représente à lui seul un investissement d’un milliard d’euros et la création des 800 emplois directs et indirects. Il s’agit du plus gros investissement sur le bassin de Lacq depuis la découverte du gisement de gaz en 1951.
L’unité de production sera implantée sur 45 hectares à Pardies sur l’ancien tènement occupé par l’usine Yara France. La mise en service est prévue pour 2029. Soutenu par l’Etat et l’ADEME, BioTJet répondra à 20% des objectifs nationaux d’ici 2030 en termes d’utilisation de e-biokérosène dans le secteur de l’aviation.
C’est donc sur l’ancienne friche de Pechiney, rachetée par la Communauté de communes de Lacq-Orthez fin 2017, que sera produit de façon massive l’hydrogène destinée à la fabrication des carburants alternatifs pour le transport aérien.
« Dans une logique d’économie circulaire, il vise la production en 2029 de 87.000 tonnes de SAF, produits à partir d’électricité renouvelable et nucléaire, d’agri-déchets et de bois-énergie », précise l’entreprise.
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