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ENTREPRENEURS SOLIDAIRESJean-Guy Ladebat et la SCI Château du Conte

Confronté à l’adaptation d’un projet de rénovation, il s’est inscrit à cette initiative pour trouver un soutien : « il faut savoir prendre l’aide qu’on nous offre »...
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Créée en 2007, la Société civile immobilière (SCI) du Château du Conte possède un ensemble immobilier situé à Labatut dans les Landes.

« En 2008, mes associés et moi avions un projet de maison de retraite pouvant accueillir des personnes handicapées ainsi que leur famille. Mais avec la crise des « subprimes » (2008) et le refus des autorités locales, le projet ne s’est pas réalisé », raconte Jean-Guy Ladebat.

« Depuis, nos collaborateurs sont de moins en moins nombreux et remettre l’activité à flot, tout seul, est difficile », confie cet entrepreneur multitâche. Abonné à PresseLib’, Jean-Guy a adhéré à la démarche Entrepreneurs Solidaires. « J’étais déjà dans une initiative de demande d’aide avec une structure. Quand j’ai vu les profils des parrains et marraines et leur expérience, j’ai ravalé ma fierté, fait preuve d’humilité. Je me suis inscrit en tant que filleul, car il faut savoir prendre l’aide qu’on nous offre ».

Il n’a pas encore contacté d’entrepreneurs, mais cela ne saurait tarder : « j’ai avant tout besoin d’être rassuré, conseillé et soutenu. J’aimerais faire le point sur l’avenir de ma société », souligne-t-il.

Actuellement, la SCI du Château du Conte souhaite mettre en avant un projet social très ambitieux : « Beaucoup de saisonniers viennent dans les Landes pour travailler, mais ils se retrouvent parfois dans des logements exigus ou insalubres. Je souhaiterais réaménager le Château du Conte pour en faire un centre de régulation des saisonniers, pour pouvoir leur permettre de se loger décemment », ajoute Jean-Guy Ladebat.

Le domaine s’étend sur près de 5 hectares et est composé d’un château datant de 1669, ainsi que d’un corps de ferme pour une surface totale de 5.660 m2.

Un réseau solidaire sur le plan humain et de confiance…

Un dirigeant est souvent seul face à de lourdes responsabilités, d’où l’importance d’avoir une marraine ou un parrain, totalement désintéressé, qu’il peut appeler à tout moment pour un avis, un regard différent ou tout simplement pour un soutien moral. Ce parrain ou cette marraine est quelqu’un sur qui on peut compter, il ne s’agit en aucun cas d’un accompagnement traditionnel, mais davantage d’épauler d’autres dirigeants, de créer du lien.

Chaque membre du réseau agit bénévolement et de manière totalement désintéressée. Parrains, marraines et filleuls peuvent ainsi apprendre les uns des autres, car il s’agit d’une solidarité purement humaine (et non de compétence) qui met en relation des personnes qui ne sont pas forcément dans le même secteur d’activité.

« Je suis désespéré, mais plein d’ambition », conclut l’entrepreneur.

Si comme Jean-Guy Ladebat, vous souhaitez vous inscrire à cette démarche qui remet l’humain au cœur du projet, cliquez ici

 

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