Retour en arrière. Conseil départemental des Landes, lundi 21 mars. C'est jour d'examen du budget 2016. Il ne fait pas du tout un froid de canard. Même si le canard en ce moment, par ici, glace un peu les sangs.
D'emblée, le président Henri Emmanuelli tient à prendre la parole sur un sujet d'actualité, pas des plus heureux pour le département landais. La grippe aviaire.
Et…
Et de s'enflammer : « il faut relever le gant » pour le secteur canard gras qui est « notre pétrole à nous ». D'exiger aussi d'être réactifs, en se montrant à l'avant-garde en matière de biosécurité. Aller même plus loin que ce qu'exigent les pouvoirs publics, notamment avec une labellisation.
Pour cela, le Conseil départemental, avec le concours des professionnels de la filière canard gras s'engage à créer un cahier des charges en forme de protocole de biosécurité offrant une garantie supplémentaire labellisée Landes. Un label de plus n'est pas un label de trop. Au contraire.
C'est qu'ici on ne plaisante pas avec le canard, dans un département où l'on recense 11 millions de palmipèdes en élevage dont 8 millions en gavage, on est premier département producteur national. Quand on sait que cette grippe aviaire coûtera 270 millions d'euros à la filière, effectivement, il vaut mieux être réactifs.
Tout cela ne devrait pas glisser comme l'eau sur les plumes d'un canard, bien au contraire...
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