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CÔTÉ FEMMESFlorence Saubatte travaille au service de l’attractivité des entreprises et s’engage pour le collectif.

Ancienne DRH de grands groupes internationaux, l’entrepreneuse a fondé le cabinet Altitud RH en 2016 à Pau, en s’appuyant sur son expertise dans la transformation du monde du travail.
Florence Saubatte, fondatrice et gérante du cabinet Altitud Rh, à Pau.
Florence Saubatte est une femme de réseau. Elle est d’ailleurs membre active de plusieurs collectifs, à l’instar de Femmes chefs d'entreprise Béarn, ANDRH Pays de l'Adour, les Expertes et la French Tech Pau Béarn.

Revenue depuis deux ans à Pau, sur ses terres familiales, elle revient sur son parcours professionnel, du salariat à l’entrepreneuriat. Un défi autant personnel que professionnel qu’elle ne regrette pas un seul instant.

Depuis sa création, Altitud RH a accompagné tant sur du conseil RH que de la formation, pas moins de 200 entreprises, parfois des filières entières : hôtellerie de plein air, commerce,textile, experts-comptables…

Pourquoi voir décidé de devenir cheffe d’entreprise ?

Florence Saubatte- J’ai beaucoup bougé dans ma vie professionnelle, en France, en Europe, mais aussi aux Etats-Unis. J’ai démarré dans le monde de la formation, j’ai ensuite continué dans les ressources humaines chez Safran, à Bordes, puis dans le groupe américain Lennox, dans le siège européen se situe à Lyon. J’avais depuis un moment en tête de créer ma propre entreprise. Mes parents étaient commerçants, et je les ai accompagnés dans la gestion de leurs affaires. Encouragée par mon entourage professionnel RH, j’ai décidé de mettre mes compétences RH et communication digitale au service des entreprises.

Quels sont les services proposés par Altitud RH ?

F. S. - Nous accompagnons les Directeurs Ressources Humaines et les chefs d'entreprise (de la TPE à l’ETI) dans leurs évolutions de pratiques RH et managériales, ainsi que dans leur transformation numérique. Nous avons deux activités majeures : la marque employeur (attractivité, recrutement et fidélisation des salariés, visibilité digitale) et des formations managériales sur mesure. Le monde professionnel est actuellement en plein bouleversement, que ce soit dans la façon de travailler ou dans la relation au travail. Quant au rapport de force employeurs/employés, il a tendance à s’inverser.

Vous êtes engagée dans plusieurs collectifs d’entrepreneurs. Est-ce un moyen de lutter contre l’isolement du dirigeant ?

F. S. - Oui, mais pas seulement. Je suis une femme de collectif, j’aime aider et partager mon expérience auprès d’autres professionnels et m’enrichir au contact d’autres personnes. C’est également un moyen de me former en continu. Le contact humain est très important pour moi. C’est aussi pour ça que je suis intervenante en Grandes Écoles sur des modules de, marketing RH et marque employeur. Je donne aussi des conférences sur la transformation du monde du travail, étant référencée dans le réseau national « les expertes »

Quel est votre engagement au sein du réseau Femmes chefs d’entreprise Béarn ?

F. S. - J’ai intégré FCE Béarn en septembre 2021 et je m’occupe de la partie communication digitale de la délégation. J’y ai trouvé beaucoup d’entraide et de loyauté. Nous sommes une vingtaine d’adhérentes et nous nous retrouvons une fois par mois, pour une réunion conviviale ou un événement thématique. C’est un réseau de progrès, d’entraide et de partage, qui correspond à mes valeurs. Il nous permet aussi de mettre en valeur la place de la femme dans l’entrepreneuriat et de faire progresser les femmes dans tous les aspects de la gestion d’une entreprise.

Propos recueillis par Noémie Besnard

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