Jusqu’au 14 juillet, la fête sera partout, nuit et jour, en rouge et blanc. Toutes les générations vont chanter, danser et se parler, dans les rues, les bars et les peñas, montées par des associations de voisins, ou sportives, des sociétés gastronomiques et des marques, comme Kukuxumusu.
Le coup d’envoi officiel a donc été donné pour la San Fermín, le 7 juillet, avec le Chupinazo, en présence de milliers de personnes sur la place Consistorial.
Le dimanche matin est toujours un grand moment de ferveur avec la procession dont les origines remontent au XIIe siècle. Elle célèbre San Fermin, de l’église de San Lorenzo à la cathédrale accompagnée par la puissante cloche Maria (12 tonnes).
Le 14 juillet, à minuit, le « Pobre de mi » entonné par la foule à la lueur des bougies, signe la clôture.
Le toro est au coeur de la San Fermín. Chaque journée débute par l’incontournable encierro, à 8h, où la foule essaye de prendre de vitesse des bestiaux de plus de 500 kilos. Les toros de la corrida du soir sont lâchés dans les rues pour accomplir un parcours de 848,6 mètres de l’enclos de Santo Domingo jusqu’aux arènes.
Les corridas, elles, donnent le coup d'envoi de chaque soirée, à 18h30. Les figuras seront là, dans une ambiance de folie.
Vendredi 7 juillet : toros de La Palmosilla pour Rafaelillo, Manuel Escribano et Leo Valadez.
Samedi 8 juillet : toros de José Escolar pour Fernando Robleño, Juan Del Álamo et Borja Jiménez.
Dimanche 9 juillet : toros de Cebada Gago pour Adrián de Torres, Román et Isaac Fonseca.
Lundi 10 juillet : toros de Fuente Ymbro pour Miguel Ángel Perera, Daniel Luque et Ginés Marín.
Mardi 11 juillet : toros de Núñez del Cuvillo pour Morante de la Puebla, Alejandro Talavante et Roca Rey.
Mercredi 12 juillet : toros de Jandilla pour Antonio Ferrera, El Juli et Cayetano.
Jeudi 13 juillet : toros de Victoriano del Río pour Emilio de Justo, Roca Rey et Tomás Rufo.
Vendredi 14 juillet : toros de Miura pour Rubén Pinar, Juan Leal et Jesús Enrique Colombo.
Les lettrés et les nostalgiques se souviendront, en parcourant les ruelles de la capitale navarraise, de James Michener et de son « The Drifters » et bien sûr d’Ernest Hemingway qui y trouva l’inspiration de son livre « Le soleil se lève aussi ».
Ils chercheront les vestiges de la Casa Marceliano, la terrasse du café Iruña (qui n’a pas changé), le restaurant Las Pocholas où il dînait avec Antonio Ordoñez et surtout l’hôtel La Perla (chambre 217), et l’hôtel Quintana, deux lieux où il logeait à chaque venue, aujourd’hui disparus.
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