L’UVTF juge que cet acte n’a « ni base juridique, ni raison économique », et qu’il s’agit d’une « censure idéologique à l’encontre de la culture taurine en particulier et landaise en général ».
Malgré une médiation menée avec André Viard, chargé de mission à l’Union des villes taurines françaises et président de l’Observatoire national des cultures taurines, avec les élus de Vieux-Boucau, la situation reste bloquée. Pendant ce temps, les débats s’enflamment autour de ce sujet explosif.
Une cinquantaine de villes françaises sont membres de l’UVTF, dont Dax et Mont-de-Marsan, mais aussi de nombreuses autres communes landaises : Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saint-Sever, Hagetmau, Soustons, Magescq, Mimizan, Parentis-en-Born, Rion-des-Landes, Pontonx, Mugron, Saint-Perdon, Roquefort, Villeneuve-de-Marsan, Aire-sur-l’Adour.
« Les Landes sont le département taurin où l’on compte le plus grand nombre d’arènes de corrida et le plus grand nombre de spectacles » rappelle l’association. « Les deux corridas organisées en 2023 et 2024 à Vieux-Boucau ont réuni à chaque fois plus de spectateurs qu’il n’y a d’habitants dans le village. Dans les deux cas, la peña locale a assumé seule l’organisation de la corrida sans aide financière de la ville ».
L’UVTF, avec l’Observatoire National des Cultures Taurines (ONCT), a mené les actions qui ont abouti à l’inscription de la tauromachie au Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) en 2011 et à l’arrêt du Conseil Constitutionnel qui, en 2012, a jugé que l’exception culturelle dont bénéficie la tauromachie dans les régions de tradition est conforme à la Constitution. Deux décisions qui offrent à la tauromachie une protection définitive dans le cadre de la loi actuelle.
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