Houda Nouasse. Une jeune brunette piquante au doux sourire, dont on n'imagine pas un instant qu'elle soit en train de révolutionner le monde. Et pourtant !
Après avoir étudié à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, la voilà qui intègre l'ENIT de Tarbes, où elle travaille en outre comme "Teaching assistant" (prof assistant) et chercheuse, et se met à inonder le monde de publications intelligentes mais très anglaises sur la "Transportation network model with delay for flood lamination strategy" ou "Flood lamination strategy based on a three-flood-diversion-area system management". Vous ne comprenez rien ? Pas grave, sur le fond.
Ce qu’il faut savoir…
Ce qui est utile, et va l'être au monde, c'est ce qu'apporte sa thèse de doctorat autour des crues. Oui, les crues. Quand l'eau monte et bouleverse la vie des foyers, de l'économie en général et paralyse des secteurs géographiques. Là, de suite, ça vous parle davantage, pas vrai ?
D'ailleurs, ça parle à d'autres car, lors de sa soutenance de thèse à l'ENIT, des membres du jury un peu spéciaux s'étaient joints au coordonnateur général Philippe Charbonnaud ou au directeur de la recherche et du laboratoire génie de production, Jean-Yves Fourquet. Des représentants de la CACG (Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne) étaient curieux d'entendre ce que Houna avait à dire sur son sujet de prédilection. Et ils n'ont pas été déçus.
Car Houna change la perception utilisée jusqu'à présent : où prendre l'eau pour la garder le plus longtemps possible ? Et propose de ne pas seulement agir sur la gestion de la ressource de l'eau mais aussi tout un ensemble de priorités et de gestion qualitative (pollution), le tout étendu à un réseau complet et complexe.
D'ores et déjà, le travail de Houna intéresse à l'international, et le projet de la jeune femme dispose d'un simulateur pour que demain naisse un outil d'aide à la décision.
Alors, à la CACG ou ailleurs, plus loin, quelque chose nous dit que Houna ne va pas trop pointer aux Assedics. Mais comme dirait notre collègue, Gracianne, nous on dit ça, on dit rien...
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