Comme nous vous l'avons conseillé, vous avez certainement prévu de vous rendre ce week-end à Dax à l’occasion du Dax Motors n’Blues.
Parce que les têtes d’affiche font partie du top niveau de cette discipline un peu surannée qu’est le blues. J’ai nommé Jimmy Johnson (pas le basketteur, l’autre), Candye Kane et le Royal Southern Brotherhood. Excusez du peu !
Ce qu’il faut savoir…
Un mot sur Jimmy Johnson, tout d’abord qui a fait l'ouverture ce vendredi. Moins connu que Sonny Boy Williamson, Muddy Waters, Elmore James, Clifton Chenier ou T-Bone Walker, ce guitariste chanteur reste du haut de ses 86 ans l’un des papes du blues contemporain.
Né à Holly Springs, dans le berceau du blues, le Mississipi, il débute sa carrière à Chicago en 1950, en suivant les pas de Buddy Guy et Otis Rush et malgré l’estime que lui portent les puristes, n’obtient qu’un hit, « Don’t Answer the Door », qui se classera seizième dans les charts américains.
Ce qui lui a permis de jouer avec sa majesté B.B. King (malheureusement décédé en mai dernier) et de parcourir le monde, guitare en main, pour faire connaître le blues de Chicago.
Autre vedette, Candye Kane, qui fit au départ une jolie carrière d’actrice porno avant d’être touchée par la grâce du blues. Il doit lui en rester quelque chose, puisqu’elle utilise sa forte poitrine, comme aurait dit Elie Seimoun, pour jouer du piano en concert.
Elle est une personnalité à part dans le show biz américain, avec son répertoire oscillant entre le blues et le rythm’ n’blues.
Une certitude : le concert du samedi 11 sera généreux, drôle, sans doute sulfureux et surtout marqué par le talent.
C’est le Royal Southern Brotherhood qui clôturera la nuit, annoncé comme un « supergroup » de blues et de rock, constitué à la Nouvelle Orléans en 2011 avec des jeune, tel Devon Allman, 37 ans, et des plus âgés, comme Cyril Neville, 63 ans.
Et le mélange fonctionne, puisque l’un de leurs morceaux se classe en 2012 cinquième au Billboard Blues chart et qu’ils obtiennent un Award aux Blues Music, pour « Songs From The Road ».
Une programmation comme on les aime, avec des musiciens aguerris, talentueux, qui demain deviendront certainement des légendes, une bonne raison de les découvrir en juillet prochain.
D’autant que les spectacles sont gratuits. Vraiment, Dax a encore bien fait les choses !
Informations sur le site Internet du festival
Don't answer the door, Jimmy Johnson
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