En 1962, c’est son fils Jean Biraben qui prend la relève à l’âge de seize ans, en parfait autodidacte. Il développe alors la transformation des canards gras. Aujourd’hui, la 3e génération a pris solidement la relève avec Pierre et Cyrille dans la tradition. Ils continuent à travailler comme leurs parents et grands-parents, en direct avec les producteurs locaux : plus de 2.000 canards fermiers des Landes, de Chalosse et du Nord Béarn passent dans leur atelier chaque semaine.
La Maison Biraben a largement développé la confection de plats cuisinés, pâtés et confits mis en conserve. Mais, hommage aux fondateurs, la plupart des recettes traditionnelles sont encore celles d’Odette, comme le foie chaud aux pommes et aux raisons, sauce Madère. Ce qui n’empêche pas les frères Biraben d’inventer régulièrement de nouvelles recettes.
Joseph Biraben continuait à suivre de près, et avec fierté, l’évolution de l’entreprise, et, il n’y a pas si longtemps, on pouvait le croiser au volant d’un camion. Il se dévoila aussi dans le monde du cheval avec son fils Jean, lançant un élevage et une écurie de courses, avec de beaux succès à la clé.
Cet entrepreneur de caractère, aux valeurs solides, restera un très bel exemple et pas seulement pour sa famille. PresseLib’ présente ses condoléances à son épouse Odette et à toute sa famille.
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