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KIWIS DE L'ADOURLibre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le président rassure

À la fin du mois de novembre dernier, un accord entre l'Union Européenne et la Nouvelle-Zélande a été signé concernant les produits agricoles, notamment les kiwis. Si des inquiétudes ont été soulevées, le président des Kiwis de l'Adour relativise...
KIWIS DE L'ADOUR – Libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le président rassure

Au micro de France 3, Marleen Gonthier, directrice de la SCAAP Kiwis de France, évoquait les inquiétudes des quelques 200 producteurs landais adhérents à Kiwifruits. Des incertitudes concernant les prix, et l'intérêt des consommateurs pour un produit qui serait ainsi disponible en grand nombre. « Avec tout ça, on va tomber dans une banalisation complète du kiwi ! », réagissait même Jérôme Piet, l'un des producteurs.
 
Contacté par nos soins, Jean-Marc Poigt, président de l'ODG du Kiwi de l'Adour, se veut quant à lui rassurant. « Concernant notre filière, sauf erreur de ma part, les seuls changements sont un droit de douane de 5% qui disparaît, et point très positif, l'IGP Kiwi de l'Adour devient protégée en Nouvelle-Zélande ! ».
 
Pour le premier point, une économie de 5% sera donc effectuée sur un marché pouvant fluctuer de 30% par an. « Ça ne devrait pas changer grand-chose sachant que l’inverse est aussi vrai : plus de droits de douane pour un kiwi Français vendu en Nouvelle Zélande ». Pour le second point, jusqu'à présent, la Nouvelle-Zélande pouvait commercialiser leur production sous le nom de l'IGP dans tous les pays du monde hors de l'Union Européenne. « Mais ils ne le faisaient pas », précise-t-il. Ce n'est de toute façon désormais plus possible.
 
« Les Néo-Zélandais ont toujours vendu du kiwi en France de mai à décembre, pendant que les producteurs Français vendent leurs kiwis de novembre à mai. Donc toujours pas de changement, il y a bien complémentarité entre les deux origines pour servir un consommateur qui, de toute manière, ne connaît plus les saisons des fruits et légumes ».
 
Ainsi, pour résumer, l’accord de libre-échange ne devrait pas changer grand-chose sur ces pratiques « du moins tant que le commerce international agira en bonne intelligence », conclut le président de l'ODG du Kiwi de l'Adour.

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