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    Aéronautique et emploi

    La bonne santé de Dassault profite à tout le Sud-Ouest
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    C’est l’effet dominos. Entre la vente de nos fameux Rafale à l’Egypte et le regain de l’avion d’affaires Falcon, l’entreprise Dassault Aviation a repris des couleurs.

    Ce qui profite naturellement à ses actionnaires, mais aussi à ses 2.800 salariés et à ses très nombreux sous-traitants du Sud-Ouest, qui n’étaient pas à pareille fête depuis longtemps.

    Ce qu’il faut savoir…

    RAFALE 3La preuve, ce sont les chiffres dévoilés il y a peu par la direction du groupe. L’an dernier, notre avionneur national a vu son chiffre d’affaires baisser de 4,6 milliards d’euros en 2013 à 3,68. Ce qui lui laisse tout de même quelques pépètes pour la soif, avec une marge nette de 10,8 %, lui permettant de distribuer 84 millions d’euros à ses collaborateurs, au titre de la participation et de l’intéressement.

    RAFALE 2Mais avec la signature tant inattendue que providentielle du contrat égyptien, portant sur l’achat de 24 avions de combat Rafale, c’est une bouffée d’oxygène qui est apportée à la société, ainsi que la preuve qu’il n’y a pas de fatalité et que la persévérance en matière commerciale paie toujours, même tardivement.

    De plus, 90 Falcon, l’avion d’affaires maison, ont été commandés tant aux Etats-Unis qu’en Europe, alors que Dassault Aviation n’en a produit que 66 l’an passé. Sachant que l’entreprise mettra sur le marché, d’ici deux ans, deux nouveaux modèles, le 7X et le 8X, l’avenir lui paraît dorénavant assez serein, malgré la menace du report des 43 Rafale commandés par l’Armée française, car au cas où on l’aurait oublié, la crise est toujours là.

    RAFALE 6Prochaine étape décisive, celle de l’Inde, qui avait choisi l’avion français en 2012 pour moderniser sa flotte de combat. Il semblerait que les 18 premiers Rafale seraient fabriqués en France et les 108 suivants assemblés en Inde, dans le cadre d’un transfert de technologie. Jean-Yves Le Drian a revêtu il y a quinze jours son costume de VRP pour convaincre New Delhi de préférer l’avion français au chasseur russe Sukhoi.

    Si cela est acté, ce sera champagne du côté de Mérignac et de Biarritz, et chez tous les sous-traitants du Sud-Ouest.

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