On parle beaucoup de Laàs en ce moment. Entre les désirs de Principauté de son maire, sa fête du maïs, son festival annuel des Transhumances, ce tout petit village béarnais de deux cents habitants attire l’attention et la sympathie.
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D’autant que, surprise, s’y niche dans l’ancienne « Maison des sœurs » un fabricant d’un produit à la fois suranné et toujours à la mode : le béret.
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Ce qu’il faut savoir…
On connaissait Laulhère (ex Béatex) à Oloron-Sainte-Marie, et Blanc-Olibet à Baudreix, il va falloir dorénavant faire avec « Le béret français ».
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Une fabrique de plus, produisant les mêmes bérets que la concurrence ? Pas vraiment, car le créneau choisi par son promoteur, Rodolphe Grosset, propriétaire des magasins Fombelle (et qui a repris aux Chinois le marché de la Tour Eiffel souvenir), est particulier et astucieux : un béret à la taille unique, soit mode, soit sportif, réalisé avec un fil de laine particulier, provenant de moutons de Provence.
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Arrivée en boule à Mazamet, elle est d’abord teinte puis filée à Brassac, avant d’être tricotée à Laàs. Avec une originalité : un cabillou (une queue) rouge à son sommet.
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À la manœuvre se trouve un couple, Pascal et Evelyne Muteau, un ancien de Béatex, qui a à cœur de donner le jour à des bérets authentiques.
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Et la formule fonctionne, puisque 40 % de la production (avec en vue 100.000 produits finis) est vendue à l’export, vers le Japon, les États-Unis, le Canada et même la Corée du Sud.
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Pas besoin d’aller si loin pour vous en procurer un, ils sont en vente… aux Galeries Lafayette et ne vous coûteront qu’une dizaine d’euros.
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