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Quand le PETAL rejoint le LMJ

L’Aquitaine se dote du faisceau laser énergétique le plus puissant au monde avec des multiples applications à l’horizon
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Voyons, voyons… Mesdames & Messieurs, nous allons vous causer du Petal. Et sommes absolument certains qu’aucun de nos lecteurs si érudits ne sait ce que c’est.

Alors, pour vous, mais vraiment rien que pour vous, expliquons : cet acronyme vient de « PETawatt Aquitaine Laser ». Voilà, pas compliqué ! Encore que des explications vont être les bienvenues.

Faisons simple…

PETALLe projet PETAL consiste en la réalisation d’un laser de haute énergie et de haute puissance, générant des impulsions à 3 kilojoules, durant 0,5 à 5 picosecondes et son couplage au LMJ (Laser MégaJoule).

Là encore, expliquons : le LMJ sert à étudier, à toute petite échelle, le comportement des matériaux dans des conditions extrêmes, similaires à celles atteintes lors du fonctionnement nucléaire des armes. Il est dimensionné pour délivrer, sur une cible de quelques millimètres, en quelques milliardièmes de seconde, une énergie lumineuse supérieure à un million de joules. Pigé ?

LASER MEGA JOULERésultat : le couplage de ces deux instruments, PETAL et LMJ, vise ainsi la création d’un Très Grand Instrument de Recherche civil, unique en Europe, pour les études sur la physique de l’extrême, la connaissance de l’Univers, la fusion par confinement inertiel et la recherche médicale.

PETAL délivrant une puissance de 1,2 PetaWatt, est devenu depuis fin mai dernier le faisceau laser le plus puissant au monde dans la catégorie des lasers énergétiques.

PETAL 3Et pourquoi parle-t-on dans ces colonnes de PETAL ? Tout simplement parce que le président de la Région Aquitaine, Alain Rousset, flanqué de Daniel Verwaerde, du CEA, ont inauguré au Barp la semaine dernière son installation au sein du Laser Mégajoule, sur le centre du Cesta.

Ce qui à terme devrait amener sur nos territoires quelques savants de haut calibre, en même temps que des sous-traitants de même niveau.

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