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1500 COUPS DE POUCELaurent Germain, un maker au grand cœur

Passionné par la robotique et l’impression 3D, cet ingénieur en électronique et informatique originaire de Mourenx est certifié par le réseau national e-Nable depuis 2021.
Laurent Germain, maker pour le réseau national e-Nable, conçoit des mains articulées grâce à l'impression 3D et du fil de pêche pour les personnes atteintes de malformation.DR-
Titulaire d’un DEA de robotique, Laurent Germain travaille chez TotalEnergies depuis 15 ans et occupe depuis un an et demi, le poste de manager du FabLab au CSTJF, à Pau.

En passionné de robotique, il suit sur Internet différents forums et associations, à l’instar du mouvement mondial e-Nable, regroupant plus de 15.000 bénévoles, dont le but est de créer des appareils d’assistance aux handicaps.

Créé en 2015, ce réseau de « makers » bénévole réalise des prothèses sur mesure pour des enfants ou adultes privés de doigts ou de poignet. Il a déjà conçu, produit et remis 263 prothèses (mains, doigts, poignets), grâce à l’impression 3D. Ces prothèses e-Nable sont gratuites et entièrement personnalisables.

Durant la pandémie du covid-19, Laurent Germain a eu envie de s’engager aux côtés de tous les makers de France pour produire des visières de protection pour les professionnels de santé. Cette expérience lui a donné envie de poursuivre son engagement et de rejoindre l’association e-Nable France.

« J’adore ce concept. J’avoue que c’est un rêve de gosse de construire des bras articulés grâce à l’impression 3D et à du fil de pêche, les enfants deviennent eux-mêmes des supers héros », confie celui qui est certifié par e-Nable depuis 2021.

Dr- e-nable

Des prothèses gratuites et sur mesure

L’impression 3D permet de s’adapter aux besoins du demandeur. Le bénévole fournit le matériel et paramètre l’imprimante 3D et lance la fabrication. Dans le cas du mourenxois, TotalEnergies s’est associé à sa démarche en lui fournissant les filaments. Il suffit d’ajuster le fichier source, de lancer l’impression 3D, de positionner les élastiques de préhension et de faire des essais avec le receveur … Le coût ? Quelques dizaines d’euros.

« Pour devenir maker bénévole, il faut être un touche-à-tout, aimer bricoler et connaître un minimum l’impression 3D. On peut ensuite s’appuyer sur des notices fournies par e-Nable et sur une importante communauté de bénévoles », précise Laurent Germain.

Les demandes doivent être faites directement sur le site internet de e-Nable, qui veille à ce que le binôme bénéficiaire/maker soit dans le même département et puisse facilement se rencontrer.

COUP DE POUCE

Laurent Germain espère pouvoir aider de nombreuses personnes à reprendre confiance en elles. Si cette initiative vous plaît, n’hésitez pas à la partager autour de vous, afin de lui donner plus d’impact et de visibilité.

Noémie Besnard

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