Abonnez-vous
Publié le

Sommet du G7Biarritz et l’Etat montent en puissance

Le maire, Michel Veunac, et le sous-préfet, Hervé Jonathan, mobilisent à tous les niveaux pour que le territoire profite de cet événement mondial, avant, pendant et après…
G7 BIARRITZ 3
Depuis fin février et la dernière réunion de quartier biarrote en prévision du G7 d’août, on en sait (un peu) plus sur les actions à venir en matière de valorisation du territoire.

Quoique l’on n’ait pas encore de calendrier précis au chapitre du programme d’actions du comité de valorisation territorial, le ton s’est voulu rassurant et plusieurs pistes ont été évoquées.

Les réunions publiques préparatoires au futur G7 ont commencé à se tenir du côté de Biarritz. La première a eu lieu le 20 février dernier. Ce jour-là, les opposants au sommet ont d’ailleurs rencontré Michel Veunac et demandé son annulation, à titre évidemment plus symbolique qu’autre chose puisque sauf cataclysme, il n’y a aucune chance qu’ils obtiennent satisfaction… Le maire ne s’était d’ailleurs pas montré sourd à leurs protestations, expliquant qu’en dépit des craintes de violences, l’opposition ne serait peut-être pas cantonnée aussi loin des débats qu’au Québec, lors du dernier G7.

Pendant la dernière réunion publique en date, qui a eu lieu le 27 février à la Maison des Associations, l’édile et le sous-préfet de Bayonne ont continué de répondre directement aux questions de citoyens particulièrement sensibles à ce sujet du G7. Et commencé par préciser les contours du travail de ce « comité de valorisation territorial » censé œuvrer à la maximisation des retombées économiques du sommet pour les entreprises locales.

On rappelle que ce comité réunit des compétences de l’État, de la Région, du Département, de l’agglo, de la Ville et du conseil de développement du Pays basque, instance territoriale composée d’acteurs de la société civile. Cette dernière, après avoir posé ses conditions, a donc finalement intégré ce comité, ce qui lui permettra de soumettre ses différentes idées en matière sociale, culturelle et écologique.

Entre débats thématiques et promotion territoriale...

En attendant, le champ d’action dudit comité semble donc mieux délimité. Comme nous le supposions au moment du lancement des réunions (voir notre article – cliquez ici), son travail devrait dès ce mois-ci commencer par un accueil des journalistes avant l’événement. Une tâche qui dépassera le cadre habituel de l’information touristique pour se concentrer sur la mise en avant de l’économie, des entreprises et des innovations territoriales.

Au moment de l’événement, un espace sera en outre spécialement dédié à cette promotion territoriale. Il sera vraisemblablement situé à proximité du centre de presse de la Halle d’Iraty. En parallèle, une liste d’une quarantaine « d’ambassadeurs » aurait été dressée : des personnalités comme Nathalie Dechy feront la promotion de l’événement et expliqueront en quoi celui-ci représente une opportunité pour la Côte basque.

Autre nouveauté : le maire a évoqué l’organisation de trois forums/conférences thématiques en lien avec quelques-uns des grands sujets du G7 à venir, on le sait placé sous le signe de la lutte contre les inégalités. Ces forums traiteront d’égalité hommes/femmes, devant l’éducation et entre territoires. Il est question d’inviter des experts à venir s’exprimer sur ces questions.

On rappelle qu’en prévision de ce G7, des groupes de travail ont déjà été constitués au niveau national sur ces 3 sujets comme sur d’autres, à l’exemple de la sécurité alimentaire. À la veille du sommet, sera aussi organisé un colloque de trois jours à la Cité de l’océan. Celui-ci réunira des experts et débouchera sur un texte relatif à l’avenir des océans et du climat. Cette déclaration sera ensuite discutée pendant le sommet.

Un « guide G7 » pour orienter les visiteurs…

Du côté des retombées plus concrètes pour l’économie locale, Michel Veunac a indiqué qu’un « guide G7 » serait distribué aux visiteurs et aux délégations pour les orienter vers entreprises et commerçants locaux. Il a également précisé que de nombreux secteurs de l’économie seraient concernés. Même si certains gros marchés ne pourront probablement pas être attribués localement, tout porte à croire que le recours aux entreprises de la région sera un levier à la fois économique et écologique d’optimisation de ce G7, dont le budget prévisionnel de 24 millions d’euros a été confirmé par le maire (ce budget est la partie de l’enveloppe qui sera spécifiquement dépensée pour les 3 journées de la manifestation).

Les prochaines réunions publiques biarrotes sont prévues les 11, 13, 20 et 25 mars. Elles seront sûrement l’occasion de préciser encore les choses.

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi