Depuis que sa fréquentation a augmenté de 3% en 2013, le Musée Jeanne d'Albret s'est imposé comme une visite incontournable dans notre région pour tous les touristes de passage voire même les locaux, qui n'en connaissent peut-être pas tous les secrets. Le Musée est une errance à travers l'histoire du protestantisme béarnais et revient sur quatre siècles d'histoire, des origines de la Réforme au début du XXème siècle.
Une exposition permanente retrace le parcours des Huguenots, notamment. Le Musée est installé dans la maison même de Jeanne d'Albret, gentilhommière du XVè siècle au coeur de la ville d'Orthez. (http://www.museejeannedalbret.com/)
Et de Jeanne d'Albret, il reste beaucoup à découvrir. On sait qu'elle est la mère de "nouste boun rey", Henri IV, pour les plus érudits que cette calviniste convaincue a joué un rôle déterminant en Béarn, dont elle a voulu faire un Etat protestant. De cela et bien davantage, vous apprendrez tout au Musée.
Mais à l'occasion de l'opération "Le musée sort de sa réserve", vous serez bien esbaudis, car voilà qu'apparaît ou réapparaît une estampe gravée par Antoine Trouvain d'après un dessin de Nattier, lui-même inspiré du maître Rubens ou du moins, de l'une de ses peintures. Une oeuvre importante pour l'histoire de l'art, mais qui était difficile à exhiber sans l'opération en cours.
Ce n'est pas tout, le musée participe au Week-end Télérama les 22 et 23 mars, tout comme à la Nuit des Musées en mai.
Une façon plutôt intelligente de dynamiser sa fréquentation. On prête à Jeanne d'Albret la phrase "Il va mourir, c'était écrit". En l'occurrence, nous nous écrions : "Longtemps il vivra, c'est écrit".
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