L'État a choisi l’offre de l’américain General Electric et va devenir le premier actionnaire d'Alstom avec 20% du capital racheté à Bouygues qui détient 30% des actions. L’accord entre le gouvernement et le groupe Bouygues a été trouvé hier soir.
L’objectif annoncé est double : créer un leader mondial dans le domaine de l'énergie et renforcer Alstom dans le transport.
Ce qu'il faut savoir...
Pour Patrick Kron, le patron d’Alstom, c’est l’alliance avec GE qui « répond le mieux à l'intérêt social de l'entreprise et de ses salariés. C'est un projet de nature à consolider l'avenir des activités et des salariés concernés ».
Pour lui, le nouveau périmètre du groupe aura une forte composante transports et « la présence d'un actionnaire comme l'État français sera précieuse pour le développement des relations commerciales dans de nombreux pays ».
La branche transport fabrique des TGV, des trams, des trains régionaux et des systèmes de signalisation. Elle est présente dans 60 pays et compte plus de 26.000 collaborateurs, dont 8.500 sur les 8 sites français.
Le site de Tarbes, qui a été très largement modernisé, est considéré comme le centre d’excellence d’Alstom Transport pour la conception, la validation et la fabrication des chaînes de traction. Il a notamment développé l’un des principaux bureaux d’études du groupe.
Alstom Tarbes compte 750 salariés, et son impact dans l’activité économique de la région est majeur. On considère, en effet, que le site génère 3 fois plus d’emplois dans les entreprises sous-traitantes.
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