Ce n'est pas Jacques Brune, le président de la régie Hautes-Pyrénées haut-débit qui dira le contraire. Car la société de Séméac retenue, a signé un contrat de 132 millions d'euros, mais surtout sur 22 ans.
Et comment dire ça sans paraître critiquer ? Ben en 22 ans, il s'en passe des évolutions au point de vue technique, surtout dans ce domaine en particulier. Déjà, à peine t'achètes un iPhone, que quinze jours plus tard, il est out, alors en matière d'Internet...
Côté sous, ça tique un peu aussi, car pour apporter la fibre dans tout le département, il faudrait plus que largement doubler le budget initial (de l'ordre de 180 millions d'euros de plus).
Pas certain que le service des finances du Conseil départemental voit cet endettement supplémentaire d'un bon oeil.
Du coup, dans ces cas-là, on revient toujours aux fondamentaux. Et ici, c'est Tarbes et Lourdes qui doivent être les deux pôles privilégiés. Le reste, plus tard. D'accord, on ne parle pas du risque de département à deux vitesses (ah ah très drôle), ni de la perte de recettes à l'horizon très bientôt pour la régie.
Non, non, on la ferme à très haut débit, zou, et on déconnecte...
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