Cela fait partie, hélas, des difficultés de gestion d'une ville, surtout après un changement électoral d'équipe municipale. Anglet bataille, et ses séances de conseil municipal en sont le triste reflet. C'est ainsi que l'on a pu assister à une dispute en règle sur l'éco-quartier de la plaine du Manharin.
Un projet d'urbanisation qui ne verra pas le jour. Alors qu'il a bien fallu approuver les 1.5 million d'euros inscrits en investissement au budget annexe, ne serait-ce que pour régler les sommes de déchiffrement et d'études déjà engagées.
Car la volonté de la nouvelle municipalité, après avoir étudié les exemples voisins du quartier Séqué de Bayonne ou du Kléber de Biarritz, est de conserver le quartier tel qu'il est, afin de ne pas le convertir en "réserve" aussi belle soit-elle. La somme, en concertation avec l'Agglomération Côte basque Adour, pourra être conservée par la Ville, même si elle n'est pas investie dans le projet initial de l'éco-quartier.
Côté opposition, on s'insurge évidemment, arguant que ce renoncement en entraînera d'autres, soit la non-réalisation de 270 logements, et des millions d'euros de subvention et de vente des terrains en moins. Et l'abstention au vote a conclu la discussion, en attendant l'heure des grands débats.
Ici est l'illustration concrète des divergences politiques voire philosophiques qui régissent les plans d'urbanisme des villes. Il n'y a pas qu'Anglet qui s'y frotte, loin de là.
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