Ce n'est pas insulte de dire que la maison Dubernet de Saint-Sever, est ancienne. Car elle existe, là, nichée aux confins des coteaux béarnais et de la forêt landaise depuis le 19è siècle.
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Autant dire qu'ils ont eu le temps de travailler leur coup de main, qu'il s'agisse de foie gras ou de charcuteries.
Mais aussi les confits, les sauces, les truffes, les salaisons, les saumons fumés, tous ces produits qui n'auraient pas à rougir dans la devanture d'un Fauchon ou d'un Hédiard parisiens, mais qui revendiquent leur identité très Sud-Ouest.
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Ce qu'il faut savoir…
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Jusqu'à peu encore, le nom de Dubernet s'était perpétué, mais depuis mai dernier, sous le regard complice du dernier de la lignée, Jean-Baptiste, ce sont d'autres complices qui ont repris la main.
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Et le hasard n'existant pas, on ne sera guère surpris de trouver désormais à la tête de la maison Dubernet deux associés au prénom commun de... Jean-Baptiste.
Le premier, Jean-Baptiste Gaüzère, a pas mal roulé sa bosse, d'Australie à Londres, et à trente-huit ans, l'originaire de Tartas rêvait de retrouver ses racines.
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Le second, Jean-Baptiste Valeyre, et ses trente-trois ans dont nombre d'années dans le BTP ou chez Leader Price, avait envie de changer de cap. Il y aura donc le commercial et le chargé de production.
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Deux Jean-Baptiste (voire trois, avec les bons conseils de Jean-Baptiste Dubernet) qui comptent pérenniser la tradition, mais aussi innover, notamment avec ce tout nouveau foie mi-oie, mi-canard.
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Coup de neuf aussi sur les boutiques et leur décoration, à Saint-Sever, Paris et Bordeaux. Et une offre qui, pour demeurer large et satisfaire tous les palais, se resserre toutefois autour des fondamentaux qui ont fait la réputation de la maison.
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Avec de tels talents et savoir-faire, la maison Dubernet a encore de longs siècles d'existence devant elle. Ancienne, on vous disait en préambule... Mais résolument nouvelle.
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