Un crève-coeur, une pique d'aiguillon dans le coeur de Annie et Jean Lamarque qui, en prenant leur retraite et en refusant de brader des années de travail et d'efforts n'ont pu conserver leur écomusée de Saint-Faust.
La Cité des Abeilles avait ouvert au public en 1986 et rassemblait des ruches du monde entier, ainsi que de nombreux objets liés à l'apiculture. Environ 20.000 personnes par an venaient la visiter, qu'il s'agisse d'écoles, de classes de collèges, ou de touristes dépassant largement le simple cadre béarnais.
Les investisseurs locaux ont tergiversé, les solutions ont existé, mais aucune ne s'est concrétisée à temps. Quelle guêpe les a piqués ?
Malgré la tristesse de voir ce joyau éco touristique ne pas demeurer en Béarn, les Lamarque se consolent de voir leurs abeilles s'envoler chez Ghislaine et Maurice Morlière à Génos, en Haute-Garonne. Les deux familles se connaissent bien et s'apprécient mutuellement.
Déjà là-bas, la famille Morlière au grand complet, exploite au GAEC quelque 1000 ruches et une miellerie. Ils vendent le miel, certes, mais aussi nombre de produits dérivés, comme des bougies, des gâteaux, des savons, de la propolis, des bonbons, etc.
Ils verront leur patrimoine actuel s'enrichir des 600 pièces venues de Saint-Faust.
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