Le bassin de l’Adour va tenir la vedette à l’occasion des prochaines échéances électorales. Déjà, deux Basques ont été désignés tête de liste pour les Européennes, sous l’étiquette UMP : Michèle Alliot-Marie pour le Grand Sud-Ouest et Alain Lamassoure pour l’Ile-de-France, la première région française. En attendant de connaître les choix des autres partis.
Les élections municipales à Pau font l’objet d’une attention toute particulière de la part des ténors politiques, mais aussi des médias. Il faut dire qu’au-delà de l’incertitude du scrutin, la campagne électorale mettra en lice du lourd. David Habib, le candidat socialiste, a dans ses rangs la jeune sénatrice Frédérique Espagnac, porte-parole nationale du PS et proche du président de la République. La liste du Front de Gauche est menée par Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF et membre du Comité exécutif. Quant à François Bayrou, le président du MoDem qui vient de s’allier avec l’UDI de Jean-Louis Borloo, il fait partie du Top 10 des personnalités politiques françaises.
Il faut s’attendre à un défilé de leaders politiques dans la cité du bon roi Henri, à l’image de Marine Le Pen qui a annoncé sa venue samedi pour soutenir le candidat du Front National, Georges de Patchère.
Ces élections municipales seront aussi marquées par le retrait de deux piliers de la politique au Pays basque : Didier Borotra à Biarritz et Jean Grenet à Bayonne. A Dax, on suivra l’entrée en scène d’un grand du rugby. Jean-Pierre Bastiat tentera de conquérir la cité thermale. Une chose est sûre, on parle déjà et dans les mois qui viennent on parlera encore beaucoup de Pau et du Sud-Ouest dans les médias nationaux.
François Loustalan
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